Les influences de Rory
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Les influences de Rory
Lamusique de Rory Gallagher est le produit de diverses influences: musicales bien sûr, mais aussi cinématographique et littéraires.
Influences musicales:
Rory a entendu sa mère chanter: Mona Gallagher était en effet une excellente chanteuse, qui chantait des airs irlandais. Le père de Rory, Daniel, était musicien amateur également.
Une de ses premières influences musicales est Lonnie Donegan:
Chanteur, banjoïste et guitariste de skiffle écossais, né le 29 avril 1934 à Glasgow, Lonnie Donegan aura une influence considérable dans l'émergence du rock et du blues en Angleterre, avec un genre de musique original: le skiffle.
Le skiffle est un genre de musique folklorique, d'influence jazz, country et blues. Il a pour particularité d'incorporer des instruments bricolés à partir d'accessoires domestiques : planche à laver(washboard), basse à une corde faisant résonner une caisse à thé (tea-chest bass), kazoos, violons taillés dans des boîtes à cigares, peignes frottant contre du papier... La base harmonique utilise des instruments traditionnels (guitares, banjos, mandolines, pianos).
C'est donc d'une part par le biais de Lonnie Donegan et du skiffle que Rory va découvrir la musique américaine, et en particulier le folk: la chanson la plus connue de Lonnie Donnegan fut sa reprise de "Rock Island Line" de Leadbelly, artiste que Rory adorera (et dont il reprendra le "Out On The Western Plain" en 1975 sur l'album Against The Grain.
Autre voie de découverte de la musqiue: la radio. Les bases américaines sont présentes en Angleterre et en Irlande, et diffusent du blues: c'est à la radio que Rory Gallagher va découvrir Big Bill Broonzy et surtout Muddy Waters, qui le marqueront profondément, au point que Rory dira:
"Une nuit, j'ai entendu Muddy Waters à la radio, et ça a changé ma vie".
Influences musicales:
Rory a entendu sa mère chanter: Mona Gallagher était en effet une excellente chanteuse, qui chantait des airs irlandais. Le père de Rory, Daniel, était musicien amateur également.
Une de ses premières influences musicales est Lonnie Donegan:
Chanteur, banjoïste et guitariste de skiffle écossais, né le 29 avril 1934 à Glasgow, Lonnie Donegan aura une influence considérable dans l'émergence du rock et du blues en Angleterre, avec un genre de musique original: le skiffle.
Le skiffle est un genre de musique folklorique, d'influence jazz, country et blues. Il a pour particularité d'incorporer des instruments bricolés à partir d'accessoires domestiques : planche à laver(washboard), basse à une corde faisant résonner une caisse à thé (tea-chest bass), kazoos, violons taillés dans des boîtes à cigares, peignes frottant contre du papier... La base harmonique utilise des instruments traditionnels (guitares, banjos, mandolines, pianos).
C'est donc d'une part par le biais de Lonnie Donegan et du skiffle que Rory va découvrir la musique américaine, et en particulier le folk: la chanson la plus connue de Lonnie Donnegan fut sa reprise de "Rock Island Line" de Leadbelly, artiste que Rory adorera (et dont il reprendra le "Out On The Western Plain" en 1975 sur l'album Against The Grain.
Autre voie de découverte de la musqiue: la radio. Les bases américaines sont présentes en Angleterre et en Irlande, et diffusent du blues: c'est à la radio que Rory Gallagher va découvrir Big Bill Broonzy et surtout Muddy Waters, qui le marqueront profondément, au point que Rory dira:
"Une nuit, j'ai entendu Muddy Waters à la radio, et ça a changé ma vie".
Re: Les influences de Rory
Enfant du baby-boom, Rory va évidemment flasher sur le Rock naissant, et donc sur la guitare.
Il admire Elvis, Eddie Cochran, et Buddy Holly, qu'il dessine au dos d'un paquet de Corn-Flakes. C'est aussi Buddy Holly qui lui donne envie de jouer et d'acquérir une Fender Stratocaster, chose qu'il fera en 1963.
Mais musicalement, c'est sans doute Chuck Berry qui dans le monde du rock influencera le plus Rory Gallagher: il tâchera d'imiter son jeu de scène, puis son jeu de guitare.
Il admire Elvis, Eddie Cochran, et Buddy Holly, qu'il dessine au dos d'un paquet de Corn-Flakes. C'est aussi Buddy Holly qui lui donne envie de jouer et d'acquérir une Fender Stratocaster, chose qu'il fera en 1963.
Mais musicalement, c'est sans doute Chuck Berry qui dans le monde du rock influencera le plus Rory Gallagher: il tâchera d'imiter son jeu de scène, puis son jeu de guitare.
Re: Les influences de Rory
Rory sera évidemment influencé par le Merseybeat initié par les Beatles, et par le Blues-boom anglais, en particulier par les Rolling Stones:
Rory a toujours aimé ce groupe, en particulier Keith Richards (qu'il citait comme un de ses guitaristes préférés) et Brian Jones.
Brian Jones fut un des premiers guitaristes britanniques à jouer de la slide, et lors d'une tournée des Stones en Irlande, c'est là que Rory va découvrir de visu cette technique. Il en deviendra l'un des maîtres.
En parallèle, il s'immerge dans le blues américain, en découvrant les enregistrements acoustiques de Son House et de Robert Johnson, ainsi que le Chicago Blues, en particulier les enregistrements de la maison de disques Chess (ceux d'Howlin' Wolf entre autres) et ceux l'immense guitariste et chanteur Buddy Guy, qu'il admire:
Rory a toujours aimé ce groupe, en particulier Keith Richards (qu'il citait comme un de ses guitaristes préférés) et Brian Jones.
Brian Jones fut un des premiers guitaristes britanniques à jouer de la slide, et lors d'une tournée des Stones en Irlande, c'est là que Rory va découvrir de visu cette technique. Il en deviendra l'un des maîtres.
En parallèle, il s'immerge dans le blues américain, en découvrant les enregistrements acoustiques de Son House et de Robert Johnson, ainsi que le Chicago Blues, en particulier les enregistrements de la maison de disques Chess (ceux d'Howlin' Wolf entre autres) et ceux l'immense guitariste et chanteur Buddy Guy, qu'il admire:
Re: Les influences de Rory
Blues, Rock, Folk US. Ces 3 influences sont déterminantes dans la musique de Rory. Pourtant, elles ne sont aps uniques: Rory est également un fan de jazz.
Il aime le jazz, mais pas tellemnt pour ses guitaristes, hormis Charlie Christian, Barney Kessel, et surtout en Django Reinhardt, qui est un de ses musiciens favoris tous styles confondus:
Mais il adore surtout les saxophonistes, en particulier John Coltrane et Ornette Coleman:
Par passion pour leur musique, et en voyant Captain Beefheart en 1967, Rory fera l'acquisition d'un saxophone alto Selmer, qu'il utilisera sur le second album de Taste On The Boards, en 1971 sur son premier album solo, et sur plusieurs de ses albums suivants (bien que la présence du sax soit parfois discrète).
@ suivre...
Il aime le jazz, mais pas tellemnt pour ses guitaristes, hormis Charlie Christian, Barney Kessel, et surtout en Django Reinhardt, qui est un de ses musiciens favoris tous styles confondus:
Mais il adore surtout les saxophonistes, en particulier John Coltrane et Ornette Coleman:
Par passion pour leur musique, et en voyant Captain Beefheart en 1967, Rory fera l'acquisition d'un saxophone alto Selmer, qu'il utilisera sur le second album de Taste On The Boards, en 1971 sur son premier album solo, et sur plusieurs de ses albums suivants (bien que la présence du sax soit parfois discrète).
@ suivre...
Dernière édition par Chino le Sam 15 Mai 2010, 05:35, édité 1 fois
Re: Les influences de Rory
Un musicien/chanteur et un autre indépendant absolu qui aura une grande influence sur Rory, Woody Guthrie:
Son jeu de guitare et d'harmonica, son mode de vie fascineront RG, et son jeu à l'acosutique est influencé par le folk US de Guthrie notamment.
Un bel article sur Guthrie et sur une figure tutélaire du Folk US, Pete Seeger:
http://blog.mondediplo.net/2009-01-30-Woody-Guthrie-au-Capitole
Son jeu de guitare et d'harmonica, son mode de vie fascineront RG, et son jeu à l'acosutique est influencé par le folk US de Guthrie notamment.
Un bel article sur Guthrie et sur une figure tutélaire du Folk US, Pete Seeger:
http://blog.mondediplo.net/2009-01-30-Woody-Guthrie-au-Capitole
Re: Les influences de Rory
Dans le monde du folk, Rory a été influencé par Davey Graham:
David Michael Gordon Graham, connu sous le nom de Davey Graham (originellement Davy Graham), né le 22 novembre 1940 à Hinckley, Leicestershire, Angleterre, et mort le 15 décembre 2008, était un guitariste, l'une des figures les plus influentes de la révolution de la musique folk au Royaume-Uni dans les années 1960. Il a inspiré plusieurs des plus fameux guitaristes du monde de la guitare acoustique, dont Rory, mais aussi Jimmy Page entre autres.
On peut avoir une idée de l'influence de Graham sur le jeu de Rory dans le morceau "20:20 Vision", un très beau titre présent sur l'album "TATTOO":
David Michael Gordon Graham, connu sous le nom de Davey Graham (originellement Davy Graham), né le 22 novembre 1940 à Hinckley, Leicestershire, Angleterre, et mort le 15 décembre 2008, était un guitariste, l'une des figures les plus influentes de la révolution de la musique folk au Royaume-Uni dans les années 1960. Il a inspiré plusieurs des plus fameux guitaristes du monde de la guitare acoustique, dont Rory, mais aussi Jimmy Page entre autres.
On peut avoir une idée de l'influence de Graham sur le jeu de Rory dans le morceau "20:20 Vision", un très beau titre présent sur l'album "TATTOO":
Re: Les influences de Rory
Une des grandes influences de Rory à la guitare acoustique est le merveilleux guitariste Bert Jansch:
Herbert Jansch plus connu sous le nom de Bert Jansch (né le 3 novembre 1943 à Glasgow) est un musicien écossais de musique folk.
Passionné par le blues de Big Bill Broonzy ou le folk de Leadbelly et Ann Briggs, il va développer un jeu de guitare unique et évocateur, assimilant aussi bien le jazz que la musique traditionnelle britannique. C'est un autre écossais, le guitariste folk Davey Graham, qui va lui apprendre les rudiments du métier à Édimbourg. La guitare bien sûr (encore que Jansch prétend que c'est la sœur de Graham qui lui a enseigné l'instrument), mais aussi l'amour du voyage. De 1961 à 1963, Bert Jansch part sur les traces de son mentor faire de l'auto-stop en France puis au Maroc, où il découvre la marijuana. Déjà fortement versé dans l'alcool, le musicien devient également un fumeur invétéré.
De retour en Angleterre, il s'installe à Londres et sort son premier disque éponyme en avril 1965. Produit par le label Transatlantic, Bert Jansch a marqué un grand nombre de guitaristes fameux, dont Jimmy Page, qui déclara "quand j'ai entendu [ce disque] pour la première fois, je ne pouvais pas y croire. C'était tellement en avance sur ce que tout le monde faisait alors. Personne aux États-Unis ne pouvait s'approcher de ça." De son côté, Neil Young s'inspirera de la chanson Needle of Death, le plaidoyer anti-drogues dures de Jansch, pour son propre The Needle and the Damage Done.
Vers la même date, Bert Jansch se lie d'amitié avec un autre guitariste virtuose et ambulant, John Renbourn. Les deux hommes vont partager plusieurs appartements à Londres de 1964 à 1967, et ils se retrouveront de temps à autre à l'affiche de certains clubs folk comme Les Cousins, mais aussi sur leurs albums respectifs, tels que Jack Orion de Bert Jansch. Ce dernier vaut d'ailleurs à son créateur le statut de légende underground du folk britannique. Le guitariste poursuit en effet son exploration de l'accordage en DADGAD (ou Ré La Ré Sol La Ré) inventé par Graham, ou de celui en Dropped D, qui vont ensuite se retrouver chez beaucoup d'artistes. Dès le premier album de Led Zeppelin, Jimmy Page reprend le Black Water Side de Jansch pour en faire son Black Mountain Side, avant d'emprunter la trame de The Wagonner's Lad pour son Bron-Yr-Aur Stomp.
En 1966, Jansch et Renbourn enregistrent ensemble Bert and John, un petit chef-d'œuvre qui annonce leur future collaboration au sein du groupe Pentangle qu'ils fondent en 1967 avec la chanteuse Jacqui McShee, le contrebassiste Danny Thompson (qui travailla avec Nick Drake) et le batteur Terry Cox. Grâce à quelques albums retentissants au sein de cette formation élargie, le guitariste gagne enfin une certaine notoriété (le disque Basket Of Light atteint la cinquième place dans les charts anglais) et adopte un mode de vie dissolu, plus proche des excès des rocks stars que de l'austérité souvent propre au folk. Les égos démesurés de chacun achèveront de miner le groupe, qui se sépare en 1973. De son côté, Jansch retourne à sa carrière solo.
En tout et pour tout, Bert Jansch a enregistré 25 albums et fait de nombreuses tournées depuis les années 1960. Son travail a influencé des artistes comme Johnny Marr, Bernard Butler, Jimmy Page (avec White summer), Ian Anderson, Nick Drake, Donovan et Neil Young, et donc, Rory Gallagher.
-----------------------------------------
A noter que Rory et Bert Jansch ont enregistré ensemble un medley de 2 titres traditionnels irlandais: She Moved Thro' The Fair - Ann Cran Ull.
Ce medley est disponible officiellement sur "Wheels Within Wheels", compilation acoustique sortie en 2003.
Herbert Jansch plus connu sous le nom de Bert Jansch (né le 3 novembre 1943 à Glasgow) est un musicien écossais de musique folk.
Passionné par le blues de Big Bill Broonzy ou le folk de Leadbelly et Ann Briggs, il va développer un jeu de guitare unique et évocateur, assimilant aussi bien le jazz que la musique traditionnelle britannique. C'est un autre écossais, le guitariste folk Davey Graham, qui va lui apprendre les rudiments du métier à Édimbourg. La guitare bien sûr (encore que Jansch prétend que c'est la sœur de Graham qui lui a enseigné l'instrument), mais aussi l'amour du voyage. De 1961 à 1963, Bert Jansch part sur les traces de son mentor faire de l'auto-stop en France puis au Maroc, où il découvre la marijuana. Déjà fortement versé dans l'alcool, le musicien devient également un fumeur invétéré.
De retour en Angleterre, il s'installe à Londres et sort son premier disque éponyme en avril 1965. Produit par le label Transatlantic, Bert Jansch a marqué un grand nombre de guitaristes fameux, dont Jimmy Page, qui déclara "quand j'ai entendu [ce disque] pour la première fois, je ne pouvais pas y croire. C'était tellement en avance sur ce que tout le monde faisait alors. Personne aux États-Unis ne pouvait s'approcher de ça." De son côté, Neil Young s'inspirera de la chanson Needle of Death, le plaidoyer anti-drogues dures de Jansch, pour son propre The Needle and the Damage Done.
Vers la même date, Bert Jansch se lie d'amitié avec un autre guitariste virtuose et ambulant, John Renbourn. Les deux hommes vont partager plusieurs appartements à Londres de 1964 à 1967, et ils se retrouveront de temps à autre à l'affiche de certains clubs folk comme Les Cousins, mais aussi sur leurs albums respectifs, tels que Jack Orion de Bert Jansch. Ce dernier vaut d'ailleurs à son créateur le statut de légende underground du folk britannique. Le guitariste poursuit en effet son exploration de l'accordage en DADGAD (ou Ré La Ré Sol La Ré) inventé par Graham, ou de celui en Dropped D, qui vont ensuite se retrouver chez beaucoup d'artistes. Dès le premier album de Led Zeppelin, Jimmy Page reprend le Black Water Side de Jansch pour en faire son Black Mountain Side, avant d'emprunter la trame de The Wagonner's Lad pour son Bron-Yr-Aur Stomp.
En 1966, Jansch et Renbourn enregistrent ensemble Bert and John, un petit chef-d'œuvre qui annonce leur future collaboration au sein du groupe Pentangle qu'ils fondent en 1967 avec la chanteuse Jacqui McShee, le contrebassiste Danny Thompson (qui travailla avec Nick Drake) et le batteur Terry Cox. Grâce à quelques albums retentissants au sein de cette formation élargie, le guitariste gagne enfin une certaine notoriété (le disque Basket Of Light atteint la cinquième place dans les charts anglais) et adopte un mode de vie dissolu, plus proche des excès des rocks stars que de l'austérité souvent propre au folk. Les égos démesurés de chacun achèveront de miner le groupe, qui se sépare en 1973. De son côté, Jansch retourne à sa carrière solo.
En tout et pour tout, Bert Jansch a enregistré 25 albums et fait de nombreuses tournées depuis les années 1960. Son travail a influencé des artistes comme Johnny Marr, Bernard Butler, Jimmy Page (avec White summer), Ian Anderson, Nick Drake, Donovan et Neil Young, et donc, Rory Gallagher.
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A noter que Rory et Bert Jansch ont enregistré ensemble un medley de 2 titres traditionnels irlandais: She Moved Thro' The Fair - Ann Cran Ull.
Ce medley est disponible officiellement sur "Wheels Within Wheels", compilation acoustique sortie en 2003.
Re: Les influences de Rory
Rory a été très influencé par le rockabilly des fifties, avec Elvis évidemment, Jerry Lee Lewis (avec lequel il jouera) mais aussi Gene Vincent et surtout, Eddie Cochran:
Eddie Cochran (3 octobre 1938 au Minnesota - 17 avril 1960) est un chanteur américain de rock'n'roll et de rockabilly.
Eddie Cochran est né le 3 octobre 1938 à Albert Lea dans le Minnesota sous le nom de Edward Ray Cochrane.
Durant sa jeunesse, il prend des leçons de musique à l'école qu'il abandonne très vite car on lui demande de jouer en plus du piano. C'est donc à la maison qu'il continue sa formation sur la guitare familiale et en écoutant des airs de country music à la radio.
En 1953, la famille d'Eddy déménage à Bells Garden en Californie. Eddy perfectionne sa technique à la guitare et monte un groupe avec un copain d'école. Il rencontre alors Hank Cochran (futur auteur de country music). Malgré la ressemblance des noms, ils ne sont pas parents. Ils commencent alors à se produire ensemble dans un duo qu'ils nomment les frères Cochran. Eddy Cochran commence à écrire des chansons et présente une "démo" à Jerry Capehart, son futur manager. En 1956, le duo se sépare et Eddie travaille alors avec Jerry Capehart.
En 1956, Boris Petroff demande à Cochran d'apparaître dans la comédie musicale The girl Can't help it (La Blonde et moi). Eddie accepte et présente une chanson Twenty Flight rock dans un style qui préfigure ce que sera le rock punk quelques années plus tard. En 1957, Cochran sort son premier succès Sittin in the Balcony, un des rares titres qu'il enregistre qui soit écrit par un autre auteur (John D Loudermilk). Il s'ensuit une tournée en Australie avec Gene Vincent et Little Richard.
Durant sa brève carrière, Eddy Cochran remporte un certain nombre de succès dans le Rock'n Roll: C'mon Everybody, Somethin' Else, My Way (trois chansons reprises plus tard par Sid Vicious, sauf cette dernière, différente, dont le titre à sûrement inspiré Sid), Weekend, Nervous Breakdown et son titre posthume Three Steps to Heaven. Un de ses plus grands succès Summertime Blues, co-écrit avec Jerry Capeheart, laisse percevoir combien Eddie a influencé musicalement les années cinquante, son titre sera repris par les les Beach Boys, les Who et Blue Cheer.
Eddie Cochran est aussi connu pour ses performances à la guitare, d'abord une guitare électrique acoustique modèle Gibson puis, à partir de 1956, sur un modèle Gretsch 6120 qu'il a lui-même modifié.
Le 16 avril 1960, alors qu'il se rend en taxi de Bristol à l'aéroport de Londres, en compagnie de sa fiancée Sharon Sheeley et du chanteur Gene Vincent, il est victime d'un accident : le taxi s'encastre dans un réverbère. Transporté à l'hôpital dans un état grave, il meurt le lendemain à peine âgé de 21 ans.
Sharon Sheeley malgré une fracture du bassin survivra, Gene Vincent aura la clavicule et des côtes cassées ainsi que des dommages à sa jambe déjà diminuée.
Eddie Cochran (3 octobre 1938 au Minnesota - 17 avril 1960) est un chanteur américain de rock'n'roll et de rockabilly.
Eddie Cochran est né le 3 octobre 1938 à Albert Lea dans le Minnesota sous le nom de Edward Ray Cochrane.
Durant sa jeunesse, il prend des leçons de musique à l'école qu'il abandonne très vite car on lui demande de jouer en plus du piano. C'est donc à la maison qu'il continue sa formation sur la guitare familiale et en écoutant des airs de country music à la radio.
En 1953, la famille d'Eddy déménage à Bells Garden en Californie. Eddy perfectionne sa technique à la guitare et monte un groupe avec un copain d'école. Il rencontre alors Hank Cochran (futur auteur de country music). Malgré la ressemblance des noms, ils ne sont pas parents. Ils commencent alors à se produire ensemble dans un duo qu'ils nomment les frères Cochran. Eddy Cochran commence à écrire des chansons et présente une "démo" à Jerry Capehart, son futur manager. En 1956, le duo se sépare et Eddie travaille alors avec Jerry Capehart.
En 1956, Boris Petroff demande à Cochran d'apparaître dans la comédie musicale The girl Can't help it (La Blonde et moi). Eddie accepte et présente une chanson Twenty Flight rock dans un style qui préfigure ce que sera le rock punk quelques années plus tard. En 1957, Cochran sort son premier succès Sittin in the Balcony, un des rares titres qu'il enregistre qui soit écrit par un autre auteur (John D Loudermilk). Il s'ensuit une tournée en Australie avec Gene Vincent et Little Richard.
Durant sa brève carrière, Eddy Cochran remporte un certain nombre de succès dans le Rock'n Roll: C'mon Everybody, Somethin' Else, My Way (trois chansons reprises plus tard par Sid Vicious, sauf cette dernière, différente, dont le titre à sûrement inspiré Sid), Weekend, Nervous Breakdown et son titre posthume Three Steps to Heaven. Un de ses plus grands succès Summertime Blues, co-écrit avec Jerry Capeheart, laisse percevoir combien Eddie a influencé musicalement les années cinquante, son titre sera repris par les les Beach Boys, les Who et Blue Cheer.
Eddie Cochran est aussi connu pour ses performances à la guitare, d'abord une guitare électrique acoustique modèle Gibson puis, à partir de 1956, sur un modèle Gretsch 6120 qu'il a lui-même modifié.
Le 16 avril 1960, alors qu'il se rend en taxi de Bristol à l'aéroport de Londres, en compagnie de sa fiancée Sharon Sheeley et du chanteur Gene Vincent, il est victime d'un accident : le taxi s'encastre dans un réverbère. Transporté à l'hôpital dans un état grave, il meurt le lendemain à peine âgé de 21 ans.
Sharon Sheeley malgré une fracture du bassin survivra, Gene Vincent aura la clavicule et des côtes cassées ainsi que des dommages à sa jambe déjà diminuée.
Re: Les influences de Rory
Autres grand nom du rock mais aujourd'hui oublié, Link Wray:
C elui-ci influencera les Who (Pete Townshend le cite comme une de ses plus grandes influences) les Kinks, et bien d'autres, dont royr Gallagher.
Ses explorations sonores, le son agressif de ses premiers singles feront de lui un musicien excitant.
Fred Lincoln "Link" Wray Jr (2 mai 1929 - 5 novembre 2005) était un guitariste de rock américain. Depuis son titre-succès, "Rumble" (Link Wray and his Ray Men - 1958), il était réputé pour être précurseur dans la manière d'exploiter les sons de sa guitare électrique. Il est l'inventeur de l'effet fuzz, découvert en perçant de petits trous dans le haut-parleur de son ampli.
Wray est né à Dunn en Caroline du Nord. C'est le fils de Lillie M. Norris et Frederick ("Fred") Lincoln Wray[1]. Il entendit jouer une guitare en bottleneck pour la première fois à huit ans ; c'était celle d'un homme noir nommé "Hambone" et travaillant dans un cirque itinérant. Plus tard, Link et sa famille déménagèrent à Norfolk en Virginie quand son père y trouva du travail sur un chantier naval. Link fut mobilisé dans l'armée américaine durant la guerre de Corée. En 1956, la famille déménagea à Washington puis dans une ferme à Accokeek dans le Maryland. Link rejoignit son frère Vernon en Arizona au début des années 1970, et au milieu de cette même décennie s'installa à San Francisco.
Pendant son service dans la guerre de Corée, il contracta la tuberculose, qui lui fit perdre un poumon. Ses médecins lui ayant annoncé qu'il ne pourrait plus jamais chanter, il se concentra sur son jeu de guitare. Il lui arrivera d'introduire de rares parties vocales dans ses morceaux, ce qui permet de constater une voix puissante, d'une tessiture comparable à celle de Clarence "Frogman" Henry.
Rory Gallagher reprendra un titre de Link Wray ("Tucson, Arizona", paru en 72) qui ne paraîtra que comme bonus track du remaster de l'album "TATTOO".
La version de Link Wray:
La version de Rory:
C elui-ci influencera les Who (Pete Townshend le cite comme une de ses plus grandes influences) les Kinks, et bien d'autres, dont royr Gallagher.
Ses explorations sonores, le son agressif de ses premiers singles feront de lui un musicien excitant.
Fred Lincoln "Link" Wray Jr (2 mai 1929 - 5 novembre 2005) était un guitariste de rock américain. Depuis son titre-succès, "Rumble" (Link Wray and his Ray Men - 1958), il était réputé pour être précurseur dans la manière d'exploiter les sons de sa guitare électrique. Il est l'inventeur de l'effet fuzz, découvert en perçant de petits trous dans le haut-parleur de son ampli.
Wray est né à Dunn en Caroline du Nord. C'est le fils de Lillie M. Norris et Frederick ("Fred") Lincoln Wray[1]. Il entendit jouer une guitare en bottleneck pour la première fois à huit ans ; c'était celle d'un homme noir nommé "Hambone" et travaillant dans un cirque itinérant. Plus tard, Link et sa famille déménagèrent à Norfolk en Virginie quand son père y trouva du travail sur un chantier naval. Link fut mobilisé dans l'armée américaine durant la guerre de Corée. En 1956, la famille déménagea à Washington puis dans une ferme à Accokeek dans le Maryland. Link rejoignit son frère Vernon en Arizona au début des années 1970, et au milieu de cette même décennie s'installa à San Francisco.
Pendant son service dans la guerre de Corée, il contracta la tuberculose, qui lui fit perdre un poumon. Ses médecins lui ayant annoncé qu'il ne pourrait plus jamais chanter, il se concentra sur son jeu de guitare. Il lui arrivera d'introduire de rares parties vocales dans ses morceaux, ce qui permet de constater une voix puissante, d'une tessiture comparable à celle de Clarence "Frogman" Henry.
Rory Gallagher reprendra un titre de Link Wray ("Tucson, Arizona", paru en 72) qui ne paraîtra que comme bonus track du remaster de l'album "TATTOO".
La version de Link Wray:
La version de Rory:
Re: Les influences de Rory
Autre influence importante de Rory, le guitariste aveugle Doc Watson:
Arthel Lane "Doc" Watson (né le 3 mars 1923) est un guitariste, compositeur et chanteur américain de musique bluegrass, folk, country, blues et gospel.
Rory Gallagher aimait le bluegrass et le ragtime, et son jeu a été très inspiré par Doc Watson. Ainsi, il il a composé un titre inspiré par le jeu de Doc Watson, "Out Of My Mind", inclus dans son second album solo DEUCE.
Voici un blues interprété par Doc Watson, "Deep River Blues":
Voici une superbe version de "Out Of My Mind" par Rory Gallagher, interprétée live à Londres en 1972:
Arthel Lane "Doc" Watson (né le 3 mars 1923) est un guitariste, compositeur et chanteur américain de musique bluegrass, folk, country, blues et gospel.
Rory Gallagher aimait le bluegrass et le ragtime, et son jeu a été très inspiré par Doc Watson. Ainsi, il il a composé un titre inspiré par le jeu de Doc Watson, "Out Of My Mind", inclus dans son second album solo DEUCE.
Voici un blues interprété par Doc Watson, "Deep River Blues":
Voici une superbe version de "Out Of My Mind" par Rory Gallagher, interprétée live à Londres en 1972:
Re: Les influences de Rory
Une des premières influences de Rory, le guitariste, harmoniciste et chanteur de blues Jimmy Reed:
Jimmy REED, né Mathis James REED le 06 septembre 1925 à Dunleith, Mississippi.
Après avoir chanté pendant environ dix ans dans les églises du Vieux Sud et dix autres années dans les clubs du Southside, Jimmy REED, chanteur, guitariste, harmoniciste, va faire entrer dans les charts entre 1953 et 1966 vingt deux titres de son répertoire. Basées sur des riffs torrides de guitare, sur l’utilisation des walking-basses et sur une voix nonchalante, ses interprétations vont faire entrer le Blues dans les hit parades américains.
Jimmy REED est certainement l’un des tout premiers musiciens à avoir utilisé un porte-harmonica, pour lui permettre de jouer de la guitare en même temps. Associé à Eddie TAYLOR (guitariste), qu’il connaît depuis l’époque où ils travaillaient ensemble dans les champs de coton du Mississippi, leur duo va former l’une des collaborations les plus novatrices du Blues. Excellent rythmique, Eddie TAYLOR va fortement contribuer à créer ce son tant apprécié de l’orchestre de Jimmy REED, dont l’une des principales caractéristiques sera l’utilisation des walking-basses, technique venue du boogie-woogie.
Sur des textes le plus souvent écrits par sa femme, "Mama" REED, dont l’imagination aura pour beaucoup contribué au succès de ses titres, Jimmy REED entame sa carrière discographique en 1953. Il grave alors les chansons "High And Lonesome" et "Jimmie’s Boogie" pour le label Vee Jay, puis dans la foulée les titres "You Don't Have To Go" et "Boogie in The Dark".
En 1954, "You Don't Have To Go" devient un énorme succès et permet, non seulement à Jimmy REED de trouver la consécration, mais aussi au label naissant Vee Jay, de profiter d’une véritable opportunité pour concurrencer le label Chess.
A partir de cette époque, Jimmy REED restera dans les charts américains jusqu'au début des années 60, date à laquelle Eddie TAYLOR le quittera pour entamer une carrière solo. Car miné par l’alcool et ne s’étant jamais remis de la faillite du label Vee Jay en 1966, Jimmy REED sombre peu à peu et ne retrouve plus l’inspiration de ses débuts.
L’influence de Jimmy REED sera pourtant phénoménale sur les maîtres du Swamp Blues louisianais et sur l’émergence du Rock anglais. De Louisiana RED, adepte du bottlenek, à Juke Boy BONNER, en passant par Lazy LESTER l’un des maîtres du Swamp Blues, à Van MORRISON du groupe Them et au Rolling Stones, tous auront été marqués par le style de Jimmy REED. Même aux Etats-Unis, des artistes comme Elvis PRESLEY et Tina TURNER reprendront de nombreux titres de Jimmy REED.
Pour avoir eu un de ses titres dans le Billboard Pop, avec le titre "Honest I Do" en 1957, Jimmy REED restera comme l’un des rares bluesmen à avoir côtoyé aussi souvent les charts américains. De cette musique simple et efficace, très proche du blues rural, Jimmy REED aura créé un style très personnel de Blues qui aujourd’hui encore, compte de nombreux adeptes.
Source: http://abcbluesandsoul.com/jimmyreed.aspx
Jimmy REED, né Mathis James REED le 06 septembre 1925 à Dunleith, Mississippi.
Après avoir chanté pendant environ dix ans dans les églises du Vieux Sud et dix autres années dans les clubs du Southside, Jimmy REED, chanteur, guitariste, harmoniciste, va faire entrer dans les charts entre 1953 et 1966 vingt deux titres de son répertoire. Basées sur des riffs torrides de guitare, sur l’utilisation des walking-basses et sur une voix nonchalante, ses interprétations vont faire entrer le Blues dans les hit parades américains.
Jimmy REED est certainement l’un des tout premiers musiciens à avoir utilisé un porte-harmonica, pour lui permettre de jouer de la guitare en même temps. Associé à Eddie TAYLOR (guitariste), qu’il connaît depuis l’époque où ils travaillaient ensemble dans les champs de coton du Mississippi, leur duo va former l’une des collaborations les plus novatrices du Blues. Excellent rythmique, Eddie TAYLOR va fortement contribuer à créer ce son tant apprécié de l’orchestre de Jimmy REED, dont l’une des principales caractéristiques sera l’utilisation des walking-basses, technique venue du boogie-woogie.
Sur des textes le plus souvent écrits par sa femme, "Mama" REED, dont l’imagination aura pour beaucoup contribué au succès de ses titres, Jimmy REED entame sa carrière discographique en 1953. Il grave alors les chansons "High And Lonesome" et "Jimmie’s Boogie" pour le label Vee Jay, puis dans la foulée les titres "You Don't Have To Go" et "Boogie in The Dark".
En 1954, "You Don't Have To Go" devient un énorme succès et permet, non seulement à Jimmy REED de trouver la consécration, mais aussi au label naissant Vee Jay, de profiter d’une véritable opportunité pour concurrencer le label Chess.
A partir de cette époque, Jimmy REED restera dans les charts américains jusqu'au début des années 60, date à laquelle Eddie TAYLOR le quittera pour entamer une carrière solo. Car miné par l’alcool et ne s’étant jamais remis de la faillite du label Vee Jay en 1966, Jimmy REED sombre peu à peu et ne retrouve plus l’inspiration de ses débuts.
L’influence de Jimmy REED sera pourtant phénoménale sur les maîtres du Swamp Blues louisianais et sur l’émergence du Rock anglais. De Louisiana RED, adepte du bottlenek, à Juke Boy BONNER, en passant par Lazy LESTER l’un des maîtres du Swamp Blues, à Van MORRISON du groupe Them et au Rolling Stones, tous auront été marqués par le style de Jimmy REED. Même aux Etats-Unis, des artistes comme Elvis PRESLEY et Tina TURNER reprendront de nombreux titres de Jimmy REED.
Pour avoir eu un de ses titres dans le Billboard Pop, avec le titre "Honest I Do" en 1957, Jimmy REED restera comme l’un des rares bluesmen à avoir côtoyé aussi souvent les charts américains. De cette musique simple et efficace, très proche du blues rural, Jimmy REED aura créé un style très personnel de Blues qui aujourd’hui encore, compte de nombreux adeptes.
Source: http://abcbluesandsoul.com/jimmyreed.aspx
Re: Les influences de Rory
Un guitariste qui a influencé Rory, et qui était pour lui le guitariste ultime: Anders Segovia.
Andrés Torres Segovia, marqués de Salobreña (21 février 1893 à Linares, Espagne – 3 juin 1987) fut un guitariste classique espagnol. Segovia déclarait qu'il avait « sauvé la guitare des mains du flamenco bohémien », et mis en place un répertoire classique pour lui donner sa place dans les salles de concert.
(Wikipédia).
Rory Gallagher admirait au-delà les guitaristes espagnols de flamenco. Il se disait lui-même un "joueur de flamenco contrarié". Il a même joué et enregistré du flamenco, avec le guitariste Juan Martin ("Flight To The Paradise", paru sur le recueil acoustique posthume Wheels Within Wheels:
Andrés Torres Segovia, marqués de Salobreña (21 février 1893 à Linares, Espagne – 3 juin 1987) fut un guitariste classique espagnol. Segovia déclarait qu'il avait « sauvé la guitare des mains du flamenco bohémien », et mis en place un répertoire classique pour lui donner sa place dans les salles de concert.
(Wikipédia).
Rory Gallagher admirait au-delà les guitaristes espagnols de flamenco. Il se disait lui-même un "joueur de flamenco contrarié". Il a même joué et enregistré du flamenco, avec le guitariste Juan Martin ("Flight To The Paradise", paru sur le recueil acoustique posthume Wheels Within Wheels:
Re: Les influences de Rory
Dans le panthéon personnel de Rory Gallagher, les guitaristes acoustiques sont à l'honneur. Outre Bert Jansch et Davey Graham, il éprouvait en effet une grande admiration pour le guitariste de folk anglais Martin Carthy.
Martin Carthy est un précurseur du folk anglais, il a inspiré Rory mais aussi Bob Dylan entre autres. Il a été de touts les grandes aventures du folk britannique, avec le groupe Steeleye Span notamment.
Rory enregistrera en 1994 avec Martin Carthy le titre Pratcha Dubha, disponible officiellement sur le recueil Wheels Within Wheels paru en 2003.
Martin Carthy est un précurseur du folk anglais, il a inspiré Rory mais aussi Bob Dylan entre autres. Il a été de touts les grandes aventures du folk britannique, avec le groupe Steeleye Span notamment.
Rory enregistrera en 1994 avec Martin Carthy le titre Pratcha Dubha, disponible officiellement sur le recueil Wheels Within Wheels paru en 2003.
Re: Les influences de Rory
Une des premières influences de Rory, le bluesman Big Bill Broonzy:
"Big Bill Broonzy est un guitariste et chanteur de blues américain (28 juin 1893, Scott (Mississippi) - 15 août 1958, (Chicago) dont le patronyme est William Lee Conley Broonzy.
La guitare est introduite aux États-Unis par les vaqueros mexicains venus travailler au Texas. Elle devient très rapidement l’instrument de prédilection des musiciens et chanteurs de blues dès le début du XXe siècle. Né dans une famille nombreuse de paysans, le jeune William Lee Conley, dit plus tard Big Bill Broonzy, joue d’abord du violon et du banjo lors des mariages et des fêtes familiales. Mais c’est en tant que guitariste qu’il commence sa carrière au milieu des années vingt à Chicago, enregistrant ses premiers 78 tours en 1926. Deux ans plus tard, il connaît son premier grand succès avec "Big Bill Blues", qui lui assure une réputation qui durera jusqu’à sa mort.
Il enregistre plus de 300 faces de disque en vedette et autant en qualité d’accompagnateur d’autres grands bluesmen (Washboard Sam, Jazz Gillum, Memphis Slim, entre autres). Chanteur à la voix forte, claire et prenante, au ton déclamatoire, il est un guitariste complet, véloce et bondissant dont le style innovant sera abondamment imité. Son immense talent et sa personnalité chaleureuse le rendent populaire auprès de la communauté noire de la ville de Chicago, pendant la période (1930-1942) qui représente l’âge d’or du Chicago blues. Après la guerre, son style devient moins fruste, plus policé, urbain et électrifié. Il est l’un des premiers bluesmen à venir en Europe et notamment en France (1951), et nul autre que lui n’aura eu plus d’importance pour la propagation du blues au moment où celui-ci semblait en voie de disparition. Doté d’un remarquable sens commercial, il abandonne alors sa guitare électrique et sa section rythmique pour revenir à la formule soliste des origines et il est présenté comme « un laboureur noir du Sud » ou comme « le dernier des bluesmen vivants » interprétant les vieux chants folkloriques du Sud. Dans le disque "Hollerin’ and Cryin’ the Blues" (enregistré en France), il chante le célèbre "Baby please don't go", des « traditionnels » comme "John Henry" ou le "spiritual" "Nobody Knows". Figurent également des extraits d’un de ses concerts à la salle Pleyel avec la participation du grand pianiste Blind John Davis.
Ce grand créateur du blues meurt en 1958 un peu oublié dans la Cité des vents (Chicago) mais salué par toute la presse dans une Europe qui s’est mise à l’heure du « blues revival"
Source: Wikipédia.
Voici Big Bill Broonzy interprétant "Hey Hey":
Et voici une version live d'un titre de Big Bill Broonzy, "Banker's Blues":, reprise parue à l'origine sur l'album Blueprint (1973):
"Big Bill Broonzy est un guitariste et chanteur de blues américain (28 juin 1893, Scott (Mississippi) - 15 août 1958, (Chicago) dont le patronyme est William Lee Conley Broonzy.
La guitare est introduite aux États-Unis par les vaqueros mexicains venus travailler au Texas. Elle devient très rapidement l’instrument de prédilection des musiciens et chanteurs de blues dès le début du XXe siècle. Né dans une famille nombreuse de paysans, le jeune William Lee Conley, dit plus tard Big Bill Broonzy, joue d’abord du violon et du banjo lors des mariages et des fêtes familiales. Mais c’est en tant que guitariste qu’il commence sa carrière au milieu des années vingt à Chicago, enregistrant ses premiers 78 tours en 1926. Deux ans plus tard, il connaît son premier grand succès avec "Big Bill Blues", qui lui assure une réputation qui durera jusqu’à sa mort.
Il enregistre plus de 300 faces de disque en vedette et autant en qualité d’accompagnateur d’autres grands bluesmen (Washboard Sam, Jazz Gillum, Memphis Slim, entre autres). Chanteur à la voix forte, claire et prenante, au ton déclamatoire, il est un guitariste complet, véloce et bondissant dont le style innovant sera abondamment imité. Son immense talent et sa personnalité chaleureuse le rendent populaire auprès de la communauté noire de la ville de Chicago, pendant la période (1930-1942) qui représente l’âge d’or du Chicago blues. Après la guerre, son style devient moins fruste, plus policé, urbain et électrifié. Il est l’un des premiers bluesmen à venir en Europe et notamment en France (1951), et nul autre que lui n’aura eu plus d’importance pour la propagation du blues au moment où celui-ci semblait en voie de disparition. Doté d’un remarquable sens commercial, il abandonne alors sa guitare électrique et sa section rythmique pour revenir à la formule soliste des origines et il est présenté comme « un laboureur noir du Sud » ou comme « le dernier des bluesmen vivants » interprétant les vieux chants folkloriques du Sud. Dans le disque "Hollerin’ and Cryin’ the Blues" (enregistré en France), il chante le célèbre "Baby please don't go", des « traditionnels » comme "John Henry" ou le "spiritual" "Nobody Knows". Figurent également des extraits d’un de ses concerts à la salle Pleyel avec la participation du grand pianiste Blind John Davis.
Ce grand créateur du blues meurt en 1958 un peu oublié dans la Cité des vents (Chicago) mais salué par toute la presse dans une Europe qui s’est mise à l’heure du « blues revival"
Source: Wikipédia.
Voici Big Bill Broonzy interprétant "Hey Hey":
Et voici une version live d'un titre de Big Bill Broonzy, "Banker's Blues":, reprise parue à l'origine sur l'album Blueprint (1973):
Re: Les influences de Rory
Rory aura été très influencé au début de son apprentissage par le chanteur et guitariste de blues et de folk Leadbelly, qu'il a découvert débord via les reprises faites par Lonnie Donnegan.
Leadbelly (« ventre de plomb », parfois orthographié Lead Belly), né Huddie William Ledbetter à Mooringsport, Louisiane, probablement le 23 janvier 1885, est mort à New York le 5 décembre 1949.
Leadbelly est né de Wesley et Sally Ledbetter dans une plantation près de Mooringsport en Louisiane. À l'âge de cinq ans, il déménage avec sa famille pour Leigh, au Texas. Il y reçoit son premier instrument, un accordéon offert par son oncle.
Vers 1905, il prend son indépendance et gagne sa vie comme guitariste et occasionnellement comme ouvrier. En parlant de sa jeunesse, Leadbelly prétendra plus tard qu'il lui arrivait de coucher avec huit ou dix femmes par nuit.
Les années de prison jusqu'à sa découverte par Lomax
L'esprit vantard de Leadbelly ainsi que son penchant pour la bagarre lui valent quelques déboires avec la justice et, il est envoyé dans une prison du Texas pour la seconde fois, après avoir tué un homme lors d'une rixe, en 1918. Condamné à vingt ans de prison, il est libéré seulement sept ans après son incarcération. La légende dira que sa libération est due à une chanson qu'il a écrite pour le gouverneur Pat Neff, mais en réalité Leadbelly est libéré pour bonne conduite.
En 1930, Leadbelly est de nouveau en prison, mais cette fois en Louisiane, pour tentative de meurtre. C'est en prison, en 1933, qu'il est découvert par les musicologues John et Alan Lomax, qui sont séduits par son talent. Ils enregistrent alors des centaines de chansons à l'aide d'un équipement mobile pour la Bibliothèque du Congrès. L'année suivante, Leadbelly est à nouveau gracié, grâce à une pétition remise au gouverneur de Louisiane, O. K. Allen, par les Lomax.
Après la prison:
Redevable envers les Lomax, Leadbelly autorise Alan à le prendre sous son aile et, à la fin de l'année 1934, il part avec lui pour New York, où il trouve la célébrité mais pas la fortune. En 1935, il épouse Martha Promise et commence à enregistrer avec l'American Record Corporation, mais ne remporte qu'un succès commercial modéré, en partie parce que le label insiste pour qu'il enregistre des chansons de blues, alors qu'il est plus connu pour des morceaux de folk. Le couple se retrouve avec des problèmes d'argent.
En 1939, il est de nouveau emprisonné pour des violences. À sa libération en 1940, Leadbelly retrouve la scène montante du folk de New York et se lie avec Woody Guthrie et le jeune Pete Seeger. Entre 1940 et 1945, il enregistre pour RCA, pour la Bibliothèque du Congrès et pour Moe Asch, le créateur de Folkways Records. En 1944, il réalise ses meilleurs enregistrements pour Capitol Records en Californie.
En 1949, il entame une tournée en Europe, mais tombe malade avant son terme. On lui diagnostique une sclérose latérale amyotrophique, dont il meurt à la fin de l'année à l'âge de 64 ans. Il est inhumé au cimetière Shiloh Baptist Church, à Caddo Parish, près de Blanchard en Louisiane.
Leadbelly était un maître de la guitare à 12 cordes et avait une voix aiguë et puissante. Son morceau le plus connu, Goodnight Irene, a été au hit-parade en 1950.
(Source: Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Leadbelly)
Rory Gallagher fera une reprise de Leadbelly sur le premier album de Taste ("Leaving Blues"):
Plus tard, il reprendra "Out On The Western Plain" sur l'album Against The Grain (1975), titre qui sera un standard de ses concerts jusqu'à sa mort.
En voici une superbe verion enregistrée à Dublin en 1978:
Leadbelly (« ventre de plomb », parfois orthographié Lead Belly), né Huddie William Ledbetter à Mooringsport, Louisiane, probablement le 23 janvier 1885, est mort à New York le 5 décembre 1949.
Leadbelly est né de Wesley et Sally Ledbetter dans une plantation près de Mooringsport en Louisiane. À l'âge de cinq ans, il déménage avec sa famille pour Leigh, au Texas. Il y reçoit son premier instrument, un accordéon offert par son oncle.
Vers 1905, il prend son indépendance et gagne sa vie comme guitariste et occasionnellement comme ouvrier. En parlant de sa jeunesse, Leadbelly prétendra plus tard qu'il lui arrivait de coucher avec huit ou dix femmes par nuit.
Les années de prison jusqu'à sa découverte par Lomax
L'esprit vantard de Leadbelly ainsi que son penchant pour la bagarre lui valent quelques déboires avec la justice et, il est envoyé dans une prison du Texas pour la seconde fois, après avoir tué un homme lors d'une rixe, en 1918. Condamné à vingt ans de prison, il est libéré seulement sept ans après son incarcération. La légende dira que sa libération est due à une chanson qu'il a écrite pour le gouverneur Pat Neff, mais en réalité Leadbelly est libéré pour bonne conduite.
En 1930, Leadbelly est de nouveau en prison, mais cette fois en Louisiane, pour tentative de meurtre. C'est en prison, en 1933, qu'il est découvert par les musicologues John et Alan Lomax, qui sont séduits par son talent. Ils enregistrent alors des centaines de chansons à l'aide d'un équipement mobile pour la Bibliothèque du Congrès. L'année suivante, Leadbelly est à nouveau gracié, grâce à une pétition remise au gouverneur de Louisiane, O. K. Allen, par les Lomax.
Après la prison:
Redevable envers les Lomax, Leadbelly autorise Alan à le prendre sous son aile et, à la fin de l'année 1934, il part avec lui pour New York, où il trouve la célébrité mais pas la fortune. En 1935, il épouse Martha Promise et commence à enregistrer avec l'American Record Corporation, mais ne remporte qu'un succès commercial modéré, en partie parce que le label insiste pour qu'il enregistre des chansons de blues, alors qu'il est plus connu pour des morceaux de folk. Le couple se retrouve avec des problèmes d'argent.
En 1939, il est de nouveau emprisonné pour des violences. À sa libération en 1940, Leadbelly retrouve la scène montante du folk de New York et se lie avec Woody Guthrie et le jeune Pete Seeger. Entre 1940 et 1945, il enregistre pour RCA, pour la Bibliothèque du Congrès et pour Moe Asch, le créateur de Folkways Records. En 1944, il réalise ses meilleurs enregistrements pour Capitol Records en Californie.
En 1949, il entame une tournée en Europe, mais tombe malade avant son terme. On lui diagnostique une sclérose latérale amyotrophique, dont il meurt à la fin de l'année à l'âge de 64 ans. Il est inhumé au cimetière Shiloh Baptist Church, à Caddo Parish, près de Blanchard en Louisiane.
Leadbelly était un maître de la guitare à 12 cordes et avait une voix aiguë et puissante. Son morceau le plus connu, Goodnight Irene, a été au hit-parade en 1950.
(Source: Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Leadbelly)
Rory Gallagher fera une reprise de Leadbelly sur le premier album de Taste ("Leaving Blues"):
Plus tard, il reprendra "Out On The Western Plain" sur l'album Against The Grain (1975), titre qui sera un standard de ses concerts jusqu'à sa mort.
En voici une superbe verion enregistrée à Dublin en 1978:
Re: Les influences de Rory
Rory épruivait une grande admiration pour le guitariste John Paul Hammond (aka John Hammond Jr):
John Paul Hammond (né à New York le 13 novembre 1942), également connu sous le nom de John Hammond Jr. est un chanteur et guitariste de blues américain. Il est le fils du célèbre producteur de musique John H. Hammond.
Une discographie exhaustive de John Hammond Jr:
http://www.wirz.de/music/hammofrm.htm
John Paul Hammond (né à New York le 13 novembre 1942), également connu sous le nom de John Hammond Jr. est un chanteur et guitariste de blues américain. Il est le fils du célèbre producteur de musique John H. Hammond.
Une discographie exhaustive de John Hammond Jr:
http://www.wirz.de/music/hammofrm.htm
Re: Les influences de Rory
Bob Dylan a eu éghalement une grande influence sur Rory, tant au niveau du songwriting que de la musique. En effet, son mélange de folk, de blues puis de rock plaisiat énormément à Rory.
Et l'admiration était réciproque: Dylan aimait Gallagher, au point que Bobby aurait voulu jouer avec Rory, et reprendre le suer "I Could Have Had Religion", dont voici une superbe version live jouée par Rory au Marquee en 1972:
Et l'admiration était réciproque: Dylan aimait Gallagher, au point que Bobby aurait voulu jouer avec Rory, et reprendre le suer "I Could Have Had Religion", dont voici une superbe version live jouée par Rory au Marquee en 1972:
Re: Les influences de Rory
Rory a évidememnt été influencé par les Beatles et plus généralement par le MErseybeat, le son de Liverpool. Plus précisément, Rory appréciait beaucoup lThe Big Three, un trio dont le guitariste, Brian Griffiths, aura une grande influence sur lui: Rory en parlait comme d'un excellent guitariste.
he Big Three, despite the fact they were a three piece group, were one of the loudest on Merseyside thanks to the electronic wizardry of former member Adrian Barber who designed and made the amplifiers or ‘Coffins’ as they called them. Adrian decided to stay in Germany after a 1962 tour and was replaced by Brian Griffiths, one of the best guitarists in Liverpool.
The Big Three were managed by Brian Epstein and he arranged an audition for the group with Decca, recording ‘Some Other Guy’. They had arrive back from Hamburg the day of the audition and went to Decca’s recording studio thinking it was to record a demo tape. They were ‘upset’ when told Decca would be releasing the ‘demo’ and wouldn’t let them perform the song in the way they would have done when appearing at The Cavern or one of the many other venues (Decca mistake number 1). In 1963 Decca recorded them live at the Cavern, enough songs for an LP but for some unknown reason they erased most of the tape, (Decca mistake number 2) leaving four songs for release as an EP, ‘The Big Three At The Cavern’ with the unforgettable Bob Wooler introduction. The Big Three left Brian Epstein and signed with Kennedy Street Enterprises but didn’t find success on record again. Three tracks have never been released, ‘Fortune Teller’, ‘Long Tall Sally’ and ‘Walkin’ The Dog’ .
he Big Three, despite the fact they were a three piece group, were one of the loudest on Merseyside thanks to the electronic wizardry of former member Adrian Barber who designed and made the amplifiers or ‘Coffins’ as they called them. Adrian decided to stay in Germany after a 1962 tour and was replaced by Brian Griffiths, one of the best guitarists in Liverpool.
The Big Three were managed by Brian Epstein and he arranged an audition for the group with Decca, recording ‘Some Other Guy’. They had arrive back from Hamburg the day of the audition and went to Decca’s recording studio thinking it was to record a demo tape. They were ‘upset’ when told Decca would be releasing the ‘demo’ and wouldn’t let them perform the song in the way they would have done when appearing at The Cavern or one of the many other venues (Decca mistake number 1). In 1963 Decca recorded them live at the Cavern, enough songs for an LP but for some unknown reason they erased most of the tape, (Decca mistake number 2) leaving four songs for release as an EP, ‘The Big Three At The Cavern’ with the unforgettable Bob Wooler introduction. The Big Three left Brian Epstein and signed with Kennedy Street Enterprises but didn’t find success on record again. Three tracks have never been released, ‘Fortune Teller’, ‘Long Tall Sally’ and ‘Walkin’ The Dog’ .
Re: Les influences de Rory
Autre grande influenc de Rory, le bluesman avugle Blind Boy Fuller:
Blind Boy Fuller (né Fulton Allen) était un chanteur et guitariste de blues américain. Fuller est né le 10 juillet 1907 à Wadesboro, Caroline du Nord de Calvin et Mary Jane Walker. Il meurt le 13 février 1941 à Durham, Caroline du Nord.
Une excellente page consacrée à Blind Boy Fuller:
http://www.gazettegreenwood.net/an2003/n54/numero54ter.htm
Voici "Pistol Slapper Blues", par Blind Boy Fuller:
Et voici une des nombruses qu'a donné Rory de ce titre, celle-ci enregistrée en 72 pour l'émission "Beat Club" (on peut également en trouver une superbe verision sur le "LIVE IN EUROPE").
Blind Boy Fuller (né Fulton Allen) était un chanteur et guitariste de blues américain. Fuller est né le 10 juillet 1907 à Wadesboro, Caroline du Nord de Calvin et Mary Jane Walker. Il meurt le 13 février 1941 à Durham, Caroline du Nord.
Une excellente page consacrée à Blind Boy Fuller:
http://www.gazettegreenwood.net/an2003/n54/numero54ter.htm
Voici "Pistol Slapper Blues", par Blind Boy Fuller:
Et voici une des nombruses qu'a donné Rory de ce titre, celle-ci enregistrée en 72 pour l'émission "Beat Club" (on peut également en trouver une superbe verision sur le "LIVE IN EUROPE").
Re: Les influences de Rory
Rory a été influencé par toutes les musiques américaines, blues, rock, fomk, jazz, mais aussi par le zydeco et pas son plus illustre représentant, Clifton Chénier;
Clifton Chenier (né à Opelousas, près de Lafayette, le 25 juin 1925 - Mort à Lafayette, le 12 décembre 1987) était un musicien de zydeco, un mélange de musique cadienne et créole avec des influences de jazz, de blues. Il jouait de l'accordéon.
Rory rendra hommage à Chénier sur son dernier album (FRESH EVIDENCE), dans le superbe "King Of Zydeco":
Clifton Chenier (né à Opelousas, près de Lafayette, le 25 juin 1925 - Mort à Lafayette, le 12 décembre 1987) était un musicien de zydeco, un mélange de musique cadienne et créole avec des influences de jazz, de blues. Il jouait de l'accordéon.
Rory rendra hommage à Chénier sur son dernier album (FRESH EVIDENCE), dans le superbe "King Of Zydeco":
Re: Les influences de Rory
Un grand musicien qu'appréciait beaucoup Rory à ses débuts, Fats Domino:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fats_Domino
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fats_Domino
Re: Les influences de Rory
Une grande influence de Rory, l'immense Son House:
Eddie James House, Jr. (né le 21 mars 1902 à Riverton, Mississippi et mort le 19 octobre 1988 à Détroit, Michigan), plus connu sous le nom de Son House était un chanteur et guitariste de blues. Il est l'un des pionniers du blues du Delta du Mississippi.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Son_House
Rory reprendra avec Taste "Walkin Blues" (un blues parfois attribué à Robert Johnson), mais aussi "Empire State Express", sur son dernier album "Fresh Evidence". En voici une splendide version live, enregistrée en 1991 à Cleveland:
Cette version montre, si besoin, que Rory était un grand bluesman...
A noter que Rory était fasciné par Robert Johnson, mais qu'il n'arrivait plus à jouer sa musique, car elle le terrifiait.
Eddie James House, Jr. (né le 21 mars 1902 à Riverton, Mississippi et mort le 19 octobre 1988 à Détroit, Michigan), plus connu sous le nom de Son House était un chanteur et guitariste de blues. Il est l'un des pionniers du blues du Delta du Mississippi.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Son_House
Rory reprendra avec Taste "Walkin Blues" (un blues parfois attribué à Robert Johnson), mais aussi "Empire State Express", sur son dernier album "Fresh Evidence". En voici une splendide version live, enregistrée en 1991 à Cleveland:
Cette version montre, si besoin, que Rory était un grand bluesman...
A noter que Rory était fasciné par Robert Johnson, mais qu'il n'arrivait plus à jouer sa musique, car elle le terrifiait.
Re: Les influences de Rory
Autre bluesman qui influença Rory, Scapper Blackwell:
Scrapper Blackwwell, guitariste américain de son vrai nom "Francis Hillman Blackwell" est né à Syracuse (Caroline du Nord) le 21 février 1903, décédé à Indianapolis le 27 octobre 1962.
Installé à Indianapolis, il apprit seul à jouer de la guitare sur des instruments fabriqués par lui-même à l'aide de boîtes de cigare, planches, fils électriques. et fut influencé par Blind Lemon Jefferson, mais était aussi confronté au style Piedmont de la côte Est. L'info concernant Blind Lemon Jefferson vient de quelle source ? B.L. Jefferson ayant principalement oeuvré au Texas !
Scrapper Blackwwell, du début des années 1930, jusqu'en 1935, était connu par sa collaboration avec le pianiste Leroy Carr, cependant il enregistra plusieurs soli entre 1928 et 1935. En 1935, il abandonna la musique suite au décès de Leroy Carr pendant plus de 20 ans mais refit surface à la fin des années 1950 et mena une nouvelle carrière. Il mourut dans une tentative de cambriolage le 27 octobre 1962 à Indianapolis.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scrapper_Blackwell
la compo de Rory "Wave Myself Goodbye" (sur l'album éponyme de 1971) est un hommage au duo Scrapper Blackwell/Leroy Carr:
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/rory%20wave%20myself
Scrapper Blackwwell, guitariste américain de son vrai nom "Francis Hillman Blackwell" est né à Syracuse (Caroline du Nord) le 21 février 1903, décédé à Indianapolis le 27 octobre 1962.
Installé à Indianapolis, il apprit seul à jouer de la guitare sur des instruments fabriqués par lui-même à l'aide de boîtes de cigare, planches, fils électriques. et fut influencé par Blind Lemon Jefferson, mais était aussi confronté au style Piedmont de la côte Est. L'info concernant Blind Lemon Jefferson vient de quelle source ? B.L. Jefferson ayant principalement oeuvré au Texas !
Scrapper Blackwwell, du début des années 1930, jusqu'en 1935, était connu par sa collaboration avec le pianiste Leroy Carr, cependant il enregistra plusieurs soli entre 1928 et 1935. En 1935, il abandonna la musique suite au décès de Leroy Carr pendant plus de 20 ans mais refit surface à la fin des années 1950 et mena une nouvelle carrière. Il mourut dans une tentative de cambriolage le 27 octobre 1962 à Indianapolis.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scrapper_Blackwell
la compo de Rory "Wave Myself Goodbye" (sur l'album éponyme de 1971) est un hommage au duo Scrapper Blackwell/Leroy Carr:
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/rory%20wave%20myself
Re: Les influences de Rory
Le blues irrigue la musique de Rory, et l'harmoniciste Junior Wells a eu également pas mal d'influence sur Rory:
Amos Blackmore Wells dit Junior Wells, était un chanteur et harmoniciste de blues américain, né à Memphis, Tennessee, le 9 décembre 1934 et décédé à Chicago, Illinois, le 15 janvier 1998. Junior Wells succombe à un cancer du système lymphatique à l'âge de 63 ans.
Grande figure du blues de Chicago, il a influencé des générations de musiciens de blues et de rock and roll, notamment les Rolling Stones. Il a joué avec l'orchestre de Muddy Waters et s'est produit aux côtés de vedettes du rock, telles Carlos Santana et Van Morrison.
Junior Wells a composé également le Messin With The Kid, que reprendra Rory tout au long de sa carrière.
Une version de Wells, avec son compère Buddy Guy:
Une version de Rory, jouée à Madrid en 75:
Amos Blackmore Wells dit Junior Wells, était un chanteur et harmoniciste de blues américain, né à Memphis, Tennessee, le 9 décembre 1934 et décédé à Chicago, Illinois, le 15 janvier 1998. Junior Wells succombe à un cancer du système lymphatique à l'âge de 63 ans.
Grande figure du blues de Chicago, il a influencé des générations de musiciens de blues et de rock and roll, notamment les Rolling Stones. Il a joué avec l'orchestre de Muddy Waters et s'est produit aux côtés de vedettes du rock, telles Carlos Santana et Van Morrison.
Junior Wells a composé également le Messin With The Kid, que reprendra Rory tout au long de sa carrière.
Une version de Wells, avec son compère Buddy Guy:
Une version de Rory, jouée à Madrid en 75:
Re: Les influences de Rory
Rory adorait aussi John Lee Hooker:
John Lee Hooker (22 août 1917 - 21 juin 2001) était un guitariste et chanteur de blues américain. Son style, unique et authentique à la fois, en a fait l'un des artistes les plus importants de cette musique, et son influence sur le Blues et le Rock durant tout le XXe siècle est considérable.
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Lee_Hooker
Le titre "Middle Name" (sur "Fresh Evidence") est sans doute influencé par JL Hooker. Et Rory avait apparemment écrit en son hommage une chanson intitulée "The Detroit Lion", qui n'a malheureusement jamais vu le jour.
John Lee Hooker (22 août 1917 - 21 juin 2001) était un guitariste et chanteur de blues américain. Son style, unique et authentique à la fois, en a fait l'un des artistes les plus importants de cette musique, et son influence sur le Blues et le Rock durant tout le XXe siècle est considérable.
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Lee_Hooker
Le titre "Middle Name" (sur "Fresh Evidence") est sans doute influencé par JL Hooker. Et Rory avait apparemment écrit en son hommage une chanson intitulée "The Detroit Lion", qui n'a malheureusement jamais vu le jour.
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