The Last Of Independents (Photo-Finish + Stage Struck)

The Last Of The Independents est un titre issu de l'album Photo Finish de 1978.



I caught the Red-Eye at midnight,
In the nick of time,
On the 747,
And we soon were flying high.

Lord, I had no time to lose,
Things were getting hot,
Only I know where we stashed the loot,
The mob wants to know the spot.

They got the muscle in from Cleveland,
The fire-power from Detroit,
They missed me in New Jersey,
Though things got pretty tight.

Well, they caught my scent in Richmond,
At the Hotel Savoy,
But I got out the laundry shute,
And went to Chicago, Illinois.

I'm the Last of the Independents,
Yeah, they're searching coast to coast,
Only I know where we hid the loot,
Eleven years ago.

I caught the Red-Eye at midnight,
In the nick of time,
On the 747,
We soon were high and wide.

The moon was laughing at me,
Like it did not have a care,
But I just smiled right back and said,
"You ain't going anywhere".

Well, I want out of the rackets,
And the numbers game,
'Cos when you cross the big boss,
You only got yourself to blame.

I won't sing like a canary,
And I won't go naming names,
Well, I don't need police protection,
Well, I'll play it my own way.

I'm the Last of the Independents,
Well, I play by my own rules,
Yes, I'm the Last of the Independents,
The Syndicate, well, it don't approve.
Yeoowww...

Well, I'm the Last of the Independents,
Well, I got to keep on the move,
Well, I'm the Last of the Independents,
Well, I got no time to lose,
Time to lose,
Time to lose,
Yeoowww.

I've got no time,
Well, I've got no time to lose,
Well, I've got no time,
Well, I've got no time to lose,
Well, I've got no time,
Well, I've got no time to lose,
Well, I've got no time,
Well, I've got no time to lose.

Le dernier des indépendants

J'ai pris le dernier vol à minuit,
Juste au bon moment,
Dans le 747,
Et bientôt nous volions très haut.

Seigneur, je n'avais pas de temps à perdre,
Les choses étaient de plus en plus chaudes,
Moi seul sais où nous avons caché le magot,
La pègre veut connaître l'endroit.

Ils ont les gros bras de Cleveland,
La force de feu de Detroit,
Ils m'ont manqué dans le New Jersey,
Bien que c'était serré.

Eh bien, ils ont flairé mon odeur dans le Richmond,
Au Savoy hôtel,
Mais je suis sorti par la chute à linge,
Et je suis allé à Chicago dans l'Illinois,

Je suis le dernier des indépendants,
Ouais... Il cherchent d'une côte à l'autre,
Moi seul sais où nous avons caché le magot,
Onze ans plus tôt.

J'ai pris le dernier vol à minuit,
Juste au bon moment,
Dans le 747,
Nous étions bientôt haut et loin.

La Lune riait de moi,
Comme si elle s'en fichait,
Mais j'ai souri en retour et dit,
"Tu ne vas nulle part".

Eh bien, je veux me libérer du racket,
Et le jeu des chiffres,
Parce que lorsque tu croises le Big Boss,
Tu n'as que toi même à accuser.

Je ne chanterai pas comme un Canari,
Et je ne balancerai pas de noms,
Eh bien, je n'ai pas besoin de la protection de la police,
Eh bien, je vais jouer à ma façon.

Je suis le dernier des indépendants,
Eh bien je joue avec mes propres règles,
Oui, je suis le dernier des indépendants,
Le syndicat, eh bien, il n'approuve pas,
Yeoowww.

Je n'ai pas de temps,
Eh bien, je n'ai pas de temps à perdre,
Eh bien, je n'ai pas de temps,
Eh bien, je n'ai pas de temps à perdre,
Eh bien, je n'ai pas de temps,
Eh bien, je n'ai pas de temps à perdre,
Eh bien, je n'ai pas de temps,
Eh bien, je n'ai pas de temps à perdre,

Jamais accroché à ce titre pour ma part.

Ce n'est pas non plus mon titre préféré mais j'aime bien le petit côté cavalcade qui en ressort.

Dans le documentaire hommage Songs & Stories - New-York Remembers Rory Gallagher, Donal Gallagher évoque la genèse de ce titre, en évoquant l'influence du film "Charley Varrick" (réalisé en 1973 par Don Siegel) dont le sous titre est "The Last Of The Independents":

L'acteur qui tient le premier rôle de ce film, Walter Matthau n'est autre que le fameux monsieur Wilson du film Denis la malice:



Autres affiches de ce film:

Décidément, et malgré la qualité de l'interprétation (et du texte), j'ai toujours un peu de mal avec ce titre...

Moi j'adooooore ce titre!!! Surtout son interpretation lors de l'emission "Chorus" ! Enorme!!!

Je suis partagé... je trouve la version studio plate et sans relief mais il faut avouer que les versions live arrache bien souvent tout sur leur passage. J'aime plus particulièrement la version de Montreux 79, les petits échanges au début avec Gerry et le regard fou de Rory.
Cependant j'arrive à comprendre que le titre puisse lasser, l'effet flanger étant utilisé jusqu'à l'overdose.

Il y a l'effet, mais ce à quoi je n'accroche pas, c'est tout simplement la compo elle-même, la mélodie, le rythme etc...

Rory parle de The Last Of The Independents dans une interview de 1978 assuré par un certain Mark Stevens:

MS: What about “The Last of the Independents”? It sounds like it is a sequel to “In YourTown.” But in some ways it talks about yourself. Did you have that in mind when you wrote that song?

RG: No, but some people have said that to me. They thought that I was the last of a particular group of people, or I was independent or something. Maybe I am a bit, but I doubt that. The song actually came about when I had the title and then wrote the song. Half way through it I realized that I had read the review of the picture “Charlie Varrick” [1973] with Walter Matthau. Did you see that? The old-time crook who turned over the bank. And basically that’s the story. The Charlie Varrick movie was subtitled “The Last of the Independents.” I loved the story, but I never saw the movie. Not having seen the picture, I can only guess what it was about. But the story is abit like another picture Joseph Losey made with Stanley Baker, “The Criminal” [1960]. It’s about a guy who is the only one who knows where the money is stashed X years ago, who does his time in jail and gets out, and they are all ghosting after him trying to find it. The song is about what the guy is doing. They are after him on a jumbo jet. He gets out on a laundry chute in Chicago. It is just a comic gangster-type song that has a good Bo Didley sound to it.

MS: What’s that line on that song, which goes like, “sing like a . . .”?

RG: “Sing like a canary.” I saw a movie with gangster talk, which said “I won’t sing like a canary, I won’t go naming names, I might need police protection, but I play my own game.”

Traduction:

MS: Que raconte "The Last Of The Independents" ? Cela sonne comme si c'était une suite de "In Your Town". Mais d'une certaine façon cela parle de vous même. Aviez-vous ça en tête lorsque vous écriviez cette chanson ?

RG: Non mais certaines personnes me l'on dit. Ils ont pensé que j'étais le dernier d'un groupe particulier de gens, ou que j'étais indépendant ou quelque chose comme ça. Peut-être le suis-je un peu, mais j'en doute. La chanson m'est venu lorsque j'ai écrit le titre ensuite je l'ai écrite. En l'écrivant j'ai réaliser que j'avais lu la chronique du film "Charlie Varrick" (1973) avec Walter Matthau. L'avez-vous vu ? Le vieil escroc qui retourne la banque. Et fondamentalement c'est l'histoire. Le film Charlie Varrick était sous-titré "The Last Of The Independents". J'ai aimé l'histoire mais je n'ai jamais vu le film. N'ayant pas vu le film je ne peux que seulement deviner ce qu'il raconte. Mais l'histoire est un peu comme un autre film que Joseph Losey a réalisé avec Stanley Baker, "The Criminal" (1960). C'est à propos d'un type qui est le seul à savoir où l'argent a été planqué des années plus tôt, qui a passé son temps en prison et qui en sort, et ils sont tous après lui pour essayer de le trouver. La chanson est à propos de ce que le type fait. Ils sont après lui sur un jumbo jet. Il s'enfuit par une chute à linge à Chicago. C'est juste une chanson de gangster comique avec un bon son à la Bo Diddley.

MS: Quel est le vers sur cette chanson, qui fait comme ça "Chante comme un..." ?

RG:"Chante comme un canari". J'ai vu un film avec un dialogue de gangster qui disait "Je ne chanterai pas comme un canari, je ne donnerai pas de noms, je pourrais avoir besoin d'une protection policière, mais je fais cavalier seul."

http://users.tkk.fi/khagelbe/rory/articles/photofinish.html

Je vous ferai une traduction intégrale de l'interview

Vraisemblablement le film qui aurait plus encore inspiré Rory est The Criminal (cf.Les Criminels en version française) de Jospeh Losey:

Le trailer original de Charley Varrick:



Et celui de The Criminal:

Moi j'adore ce titre... complètement fou et barré, il joue à fond, et ne semble pas vouloir s'arrêter, très drôle en fait !


Par contre qui peut me confirmer que la chanson BIG GUNS (super d'ailleurs, Alain Delon époustouflant !) si est inspirée du film homonyme ? (moi je dirai oui..)