Rory et le cinéma
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Tiger
Garbage Man
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Rory et le cinéma
Nombreux sont les ouvrages, interviews et témoignages qui font allusion de la passion de Rory pour le cinéma. Ce topic a pour but de répertorier certains des films, réalisateurs et acteurs qui ont marqué Rory à tel point que parfois cette passion a servi de base pour l'écriture de certaines chansons.
James Dean (1931 - 1955):
James Dean aura marqué en l'espace de trois films ("A l'Est d'Eden", "La fureur de vivre", "Géant") cette jeune génération de l'après guerre dont Rory faisait partie. C'est surtout le film "La fureur de vivre" (Rebel without a cause en vo) de Nicholas Ray, qui vaudra à Dean son immense succès populaire. Son décès dans un accident de voiture quelques semaines avant la sortie du film achèvera de le transformer en mythe.
Synopis: L’Amérique, années cinquante : une bande de jeunes gens, étudiants et autres, s'adonne, pour tromper l'ennui et le mal de vivre, à des jeux dangereux qui ont cette fois une fin tragique.
Le parfum de rébellion qui parcourt le film explique son succès au près de la jeunesse de l'époque, encore sous le poids des carcans moraux de leurs parents. Grâce à ce film James Dean est devenu l'une des premières icônes du Rock n' Roll au même titre qu'Elvis Presley ou encore Buddy Holly.
Comme tous les jeunes de sa génération cette icône aura un impact sur le tout jeune Rory Gallagher.
Jean Noël Coghe, auteur notamment de deux livres sur Rory et d'un livre sur James Dean (Jimmy The Kid:James Dean Secret) paru en 2007, partageait lui aussi cette passion avec Rory. Après la mort de ce dernier il hérita d'un poster de James Dean que Gallagher avait mis de côté pour lui.
James Dean (1931 - 1955):
James Dean aura marqué en l'espace de trois films ("A l'Est d'Eden", "La fureur de vivre", "Géant") cette jeune génération de l'après guerre dont Rory faisait partie. C'est surtout le film "La fureur de vivre" (Rebel without a cause en vo) de Nicholas Ray, qui vaudra à Dean son immense succès populaire. Son décès dans un accident de voiture quelques semaines avant la sortie du film achèvera de le transformer en mythe.
Synopis: L’Amérique, années cinquante : une bande de jeunes gens, étudiants et autres, s'adonne, pour tromper l'ennui et le mal de vivre, à des jeux dangereux qui ont cette fois une fin tragique.
Le parfum de rébellion qui parcourt le film explique son succès au près de la jeunesse de l'époque, encore sous le poids des carcans moraux de leurs parents. Grâce à ce film James Dean est devenu l'une des premières icônes du Rock n' Roll au même titre qu'Elvis Presley ou encore Buddy Holly.
Comme tous les jeunes de sa génération cette icône aura un impact sur le tout jeune Rory Gallagher.
Jean Noël Coghe, auteur notamment de deux livres sur Rory et d'un livre sur James Dean (Jimmy The Kid:James Dean Secret) paru en 2007, partageait lui aussi cette passion avec Rory. Après la mort de ce dernier il hérita d'un poster de James Dean que Gallagher avait mis de côté pour lui.
Dernière édition par Garby le Mar 30 Oct 2012, 12:43, édité 1 fois
Re: Rory et le cinéma
La Fureur de vivre est un super film... en plus d'être un grand musicien, Rory avait aussi des bons goûts en films...
A noter que dans le livre de Jean Noël Coghe, il est fait allusion du poster de James Dean que Rory avait...
A noter que dans le livre de Jean Noël Coghe, il est fait allusion du poster de James Dean que Rory avait...
Tiger- Messages : 5035
Date d'inscription : 10/05/2011
Age : 27
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Re: Rory et le cinéma
merci pour ce beau sujet Garby, une fois encore, réalisé avec passion (et talent)
prettyrose- Messages : 4970
Date d'inscription : 02/10/2010
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Localisation : lorraine
Re: Rory et le cinéma
Autre star, autre icône et autre film; Rory avait confié dans une interview s'être librement inspiré du chef d’œuvre d'Elia Kazan - Sur les quais (On The Waterfront en vo) pour les paroles du titre Loanshark Blues de l'album Defender de 1987.
Le film d'Elia Kazan met en vedette Marlon Brando (qui avait auparavant tourné avec lui "Un tramway nommé Désir" et "Viva Zapata"), Brando qui comme James Dean cité précédemment est une des figures majeures du cinéma d'après guerre.
Synopsis:
Rory à propos du lien entre Loanshark Blues et Sur les quais:
La traduction du titre Loanshark Blues est disponible Ici.
Le film d'Elia Kazan met en vedette Marlon Brando (qui avait auparavant tourné avec lui "Un tramway nommé Désir" et "Viva Zapata"), Brando qui comme James Dean cité précédemment est une des figures majeures du cinéma d'après guerre.
Synopsis:
Dans le port de New York, le syndicat des dockers (affilié à la puissante centrale AFL-CIO) est contrôlé par un gang mafieux dirigé par l'avocat Johnny Friendly et Charley Malloy. Il n'est autre que le frère de Terry Malloy, un ancien boxeur, lui-même docker et qui va participer au meurtre d'un employé qui refusait de se soumettre aux exigences du syndicat et qui voulait dénoncer leurs activités illégales.
Terry Malloy se retrouve alors face à un cas de conscience lorsque Edie Doyle, la sœur de l'homme assassiné lui demande de l'aider dans sa recherche des meurtriers...
Rory à propos du lien entre Loanshark Blues et Sur les quais:
"Loanshark Blues" est ma chanson préféré de l'album curieusement, et j'ai rarement une chanson favorite sur mes albums. J'ai été influencé par "Sur les quais" (Elia Kazan). C'est une chanson sur un homme honnête. Il ne veut pas avoir affaire avec la pègre et il a des dettes au près d'un usurier et cela va au delà de ce qu'il peut rembourser. Alors il demande pour une offre qu'il ne peut pas refuser. En d'autres termes, il va commettre un crime pour eux pour s'acquitter de sa dette."
La traduction du titre Loanshark Blues est disponible Ici.
prettyrose- Messages : 4970
Date d'inscription : 02/10/2010
Age : 67
Localisation : lorraine
Re: Rory et le cinéma
Super film!
Une autre citation à propos de Loanshark Blues:
Source: http://www.roryon.com/conversation1.html
Une autre citation à propos de Loanshark Blues:
I was slightly influenced by The Picture on the Waterfront. The atmosphere more than the story.
Source: http://www.roryon.com/conversation1.html
Re: Rory et le cinéma
On ne trouve pas plus imprégné de références cinématographiques que le titre "The Last Of The Independents" de l'album Photo-Finish de 1978.
Synopsis:
Le titre pour cette chanson est venu à Rory en lisant une review du film "Tuez Charley Varrick" (Charley Varrick en VO) de Don Siegel. Le film ayant pour sous-titre "The Last Of The Independents". A noter que Rory n'avait pas vu ce film avant d'écrire les paroles de sa chanson. Peut être l'aura t-il vu par la suite ?
Rory parle de ce qui l'a influencé pour l'écriture de "The Last Of The Independents" dans une interview menée par un certains Mark Stevens en 1978:
A noter dans cette interview que Rory mentionne le film "Les criminels" (The Criminal en vo) de Joseph Losey et mettant en vedette l'acteur Stanley Baker. "Charley Varrick" et "The Criminal" ayant effectivement une histoire similaire. Celle d'un homme qui a planqué un magot et qui se retrouve avec des tueurs à ses trousses.
"The Last Of The Indenpendents" peut donc être vu comme la synthèse de ces deux films et sûrement le plus bel hommage que Rory a fait aux histoires de gangsters et polars qu'il affectionnait tant.
La traduction du titre de Rory se trouve Ici.
Synopsis:
Charley Warrick cambriole une banque avec sa femme et un acolyte. Mais il comprend vite que la somme énorme qu'il a dérobée appartient à la mafia qui lance un tueur à ses trousses.
Le titre pour cette chanson est venu à Rory en lisant une review du film "Tuez Charley Varrick" (Charley Varrick en VO) de Don Siegel. Le film ayant pour sous-titre "The Last Of The Independents". A noter que Rory n'avait pas vu ce film avant d'écrire les paroles de sa chanson. Peut être l'aura t-il vu par la suite ?
Rory parle de ce qui l'a influencé pour l'écriture de "The Last Of The Independents" dans une interview menée par un certains Mark Stevens en 1978:
MS: Que raconte "The Last Of The Independents" ? Cela sonne comme si c'était une suite de "In Your Town". Mais d'une certaine façon cela parle de vous même. Aviez-vous ça en tête lorsque vous écriviez cette chanson ?
RG: Non mais certaines personnes me l'on dit. Ils ont pensé que j'étais le dernier d'un groupe particulier de gens, ou que j'étais indépendant ou quelque chose comme ça. Peut-être le suis-je un peu, mais j'en doute. La chanson m'est venu lorsque j'ai écrit le titre ensuite je l'ai écrite. En l'écrivant j'ai réaliser que j'avais lu la chronique du film "Charlie Varrick" (1973) avec Walter Matthau. L'avez-vous vu ? Le vieil escroc qui retourne la banque. Et fondamentalement c'est l'histoire. Le film Charlie Varrick était sous-titré "The Last Of The Independents". J'ai aimé l'histoire mais je n'ai jamais vu le film. N'ayant pas vu le film je ne peux que seulement deviner ce qu'il raconte. Mais l'histoire est un peu comme un autre film que Joseph Losey a réalisé avec Stanley Baker, "The Criminal" (1960). C'est à propos d'un type qui est le seul à savoir où l'argent a été planqué des années plus tôt, qui a passé son temps en prison et qui en sort, et ils sont tous après lui pour essayer de le trouver. La chanson est à propos de ce que le type fait. Ils sont après lui sur un jumbo jet. Il s'enfuit par une chute à linge à Chicago. C'est juste une chanson de gangster comique avec un bon son à la Bo Diddley.
MS: Quel est le vers sur cette chanson, qui fait comme ça "Chante comme un..." ?
RG:"Chante comme un canari". J'ai vu un film avec un dialogue de gangster qui disait "Je ne chanterai pas comme un canari, je ne donnerai pas de noms, je pourrais avoir besoin d'une protection policière, mais je fais cavalier seul."
A noter dans cette interview que Rory mentionne le film "Les criminels" (The Criminal en vo) de Joseph Losey et mettant en vedette l'acteur Stanley Baker. "Charley Varrick" et "The Criminal" ayant effectivement une histoire similaire. Celle d'un homme qui a planqué un magot et qui se retrouve avec des tueurs à ses trousses.
"The Last Of The Indenpendents" peut donc être vu comme la synthèse de ces deux films et sûrement le plus bel hommage que Rory a fait aux histoires de gangsters et polars qu'il affectionnait tant.
La traduction du titre de Rory se trouve Ici.
Dernière édition par Garby le Mar 06 Nov 2012, 09:58, édité 2 fois
Re: Rory et le cinéma
Rory évoque ce titre et le film:
“Last Of The Independents’ isn't about music. It's a tongue-in-cheek story about a gangster getting away from the Mafia, cos he was involved in a stick-up 11 years ago and only he knows where the money was stashed.
It's a bit like that movie ‘Charlie Varrick’, with Walter Matthau. Did you see that? Certain people have read some of the lines in the song as autobiographical or something, like ‘I play by my own rules’ and the title.
Some people see me as the last of some kind of a breed or something. But I’d hate to have everybody regard me as the last of any breed or the first of any.
http://www.roryon.com/beat.html
Re: Rory et le cinéma
Rory semblait aussi être friand des aventures du plus célèbre des agents secrets alias "007: James Bond". Crée par Ian Fleming pour ses romans d'espionnages, il est porté à l'écran depuis 1962.
On peut se risquer à noter cette influence dans le titre "Secret Agent" de Calling Card de 1976. Rory nous racontant que sa chère et tendre le fait surveiller par un agent secret (Secret Agent) alors que le terme "détective privé" semblerait plus approprié.
Impossible de dire si le personnage de James Bond est à l'origine de l'écriture des paroles et du choix du titre. Reste que Rory glissera suffisamment de clin d’œil en interprétant ce titre sur scène comme le prouve les vidéos ci dessous:
Rory lançant "Oh James Bond !!!" vers 0:10
Rory le plus souvent allant jusqu'à interpréter un bout du thème de James Bond composé par Monty Norman en début ou à la fin de ses interprétations de ce titre sur scène.
La traduction du titre Secret Agent se trouve ici.
On peut se risquer à noter cette influence dans le titre "Secret Agent" de Calling Card de 1976. Rory nous racontant que sa chère et tendre le fait surveiller par un agent secret (Secret Agent) alors que le terme "détective privé" semblerait plus approprié.
Impossible de dire si le personnage de James Bond est à l'origine de l'écriture des paroles et du choix du titre. Reste que Rory glissera suffisamment de clin d’œil en interprétant ce titre sur scène comme le prouve les vidéos ci dessous:
Rory lançant "Oh James Bond !!!" vers 0:10
Rory le plus souvent allant jusqu'à interpréter un bout du thème de James Bond composé par Monty Norman en début ou à la fin de ses interprétations de ce titre sur scène.
La traduction du titre Secret Agent se trouve ici.
Re: Rory et le cinéma
Et en plus , texte traduit en français, merci Garby, c'est royal !
Cet article est vraiment très intéressant, et j'aime beaucoup ce titre
Cet article est vraiment très intéressant, et j'aime beaucoup ce titre
prettyrose- Messages : 4970
Date d'inscription : 02/10/2010
Age : 67
Localisation : lorraine
Re: Rory et le cinéma
Longue citation de Rory se trouvant dans le livre de Dan Muise (Gallagher, Marriott, Derringer & Trower), il parle de son amour pour le cinéma en général:
Traduction:
"Je suis très friand des polars du cinéma français. Et j'aime les films allemands bien sûr. C'est très stylisé. C'est comme les Westerns Spaghetti. J'aime ça encore et toujours. Vous pourriez l'écrire. Bien sûr il n'y a presque aucun dialogue. Ils se regardent juste l'un l'autre, face à face [Rires] ! J'avais l'habitude d'aller voir des films environ deux à trois fois par semaine. Maintenant je ne vais plus au cinéma. Je souffre. Je regarde des vidéos. Mais le Brat Pack * ne m'intéresse pas. Une poignée de nouveau acteurs sont vraiment bons. Il y a quelques beautés. Demi Moore, Darryl Hannah. Sean Penn que j'apprécie. Qui d'autres ? Mais je fais une sorte de fixette sur le cinéma des 60's. J'adorais Dennis Hopper. Même maintenant j'aime Hopper. Mais je n'aime pas tout ces acteurs conscient d'eux mêmes. Ce sont tous des imitations de James Dean ou des imitations de chaque acteurs rebelles qu'on a déjà vu. Comme ce gars qui est mort. Quel est son nom ? River Phoenix. Intéressant mais je veux dire... je connais une fille qui est absolument dingue de lui. Je lui ai dit: "Si tu penses qu'il est bon tu devrais voir John Garfield et des gens comme ça." C'est comme le blues, le Rock n' Roll. Un ami disait "C'est la meilleure chose que j'ai entendu" j'ai répondu "Eh bien as-tu déjà entendu Jerry Lee Lewis ? As-tu déjà entendu Chuck Berry ?" Je veux dire, le blues revient décennie après décennie. Alors c'est une chose à laquelle tu dois faire face. Comme l'écriture, la peinture, la photographie, tous. Mais bien sûr chaque générations apportent ses grands personnages et ses grands talents. C'était pas trop le cas dans les 80's je pense. Mais maintenant dans les 90's, ça va de mieux en mieux à nouveau. Êtes-vous familier avec ce peintre noir... je déteste le mot noir parce que je ne traite pas les gens comme ça. Il est mort à l'age de 33 ans. [En réalité 28 ans] Jean-Michel Basquiat. Il a travaillé avec Andy Warhol. Mais l'acteur irlandais Liam Neeson est vraiment bon. C'est un très très bon acteur. Le film "La liste de Schindler" a eu beaucoup de récompenses et les Oscars ne lui donneraient pas un prix. Étrange. Très étrange. C'est un film très controversé bien sûr. Le grand écran me manque. "Parce que tu peux y aller et avoir un agréable repas".
Traduction:
"Je suis très friand des polars du cinéma français. Et j'aime les films allemands bien sûr. C'est très stylisé. C'est comme les Westerns Spaghetti. J'aime ça encore et toujours. Vous pourriez l'écrire. Bien sûr il n'y a presque aucun dialogue. Ils se regardent juste l'un l'autre, face à face [Rires] ! J'avais l'habitude d'aller voir des films environ deux à trois fois par semaine. Maintenant je ne vais plus au cinéma. Je souffre. Je regarde des vidéos. Mais le Brat Pack * ne m'intéresse pas. Une poignée de nouveau acteurs sont vraiment bons. Il y a quelques beautés. Demi Moore, Darryl Hannah. Sean Penn que j'apprécie. Qui d'autres ? Mais je fais une sorte de fixette sur le cinéma des 60's. J'adorais Dennis Hopper. Même maintenant j'aime Hopper. Mais je n'aime pas tout ces acteurs conscient d'eux mêmes. Ce sont tous des imitations de James Dean ou des imitations de chaque acteurs rebelles qu'on a déjà vu. Comme ce gars qui est mort. Quel est son nom ? River Phoenix. Intéressant mais je veux dire... je connais une fille qui est absolument dingue de lui. Je lui ai dit: "Si tu penses qu'il est bon tu devrais voir John Garfield et des gens comme ça." C'est comme le blues, le Rock n' Roll. Un ami disait "C'est la meilleure chose que j'ai entendu" j'ai répondu "Eh bien as-tu déjà entendu Jerry Lee Lewis ? As-tu déjà entendu Chuck Berry ?" Je veux dire, le blues revient décennie après décennie. Alors c'est une chose à laquelle tu dois faire face. Comme l'écriture, la peinture, la photographie, tous. Mais bien sûr chaque générations apportent ses grands personnages et ses grands talents. C'était pas trop le cas dans les 80's je pense. Mais maintenant dans les 90's, ça va de mieux en mieux à nouveau. Êtes-vous familier avec ce peintre noir... je déteste le mot noir parce que je ne traite pas les gens comme ça. Il est mort à l'age de 33 ans. [En réalité 28 ans] Jean-Michel Basquiat. Il a travaillé avec Andy Warhol. Mais l'acteur irlandais Liam Neeson est vraiment bon. C'est un très très bon acteur. Le film "La liste de Schindler" a eu beaucoup de récompenses et les Oscars ne lui donneraient pas un prix. Étrange. Très étrange. C'est un film très controversé bien sûr. Le grand écran me manque. "Parce que tu peux y aller et avoir un agréable repas".
Dernière édition par Garby le Sam 03 Nov 2012, 12:56, édité 1 fois
Re: Rory et le cinéma
merci pour la traduction garby
__________________________________________
"It is in the shelter of each other that the people live". Irish proverb.
JLo- Messages : 38725
Date d'inscription : 15/02/2012
Re: Rory et le cinéma
D'après une citation de Donal Gallagher dans le livre de Dan Muise (Gallagher, Marriott, Derringer & Trower) le film "L'ami américain" de Wim Wenders comptait parmi les 5 films préférés de Rory. Un polar assez sombre ayant pour vedette un de ses acteurs préférés en la personne de Dennis Hopper. Figure aussi au casting une autre idole du musicien, puisque Nicholas Ray (réalisateur entre autre de "La fureur de vivre") figure au casting. Ajoutons à cela que le film est l'adaptation du roman Ripley's Game de la romancière Patricia Highsmith qui était un des écrivains préférés de Rory Gallagher.
Synopsis:
Synopsis:
Jonathan Zimmermann est un encadreur et restaurateur de tableaux vivant à Hambourg avec sa femme et leur jeune enfant. Depuis un certain temps, Zimmermann sait qu'il est atteint de leucémie, mais son état semble être stable. Lors d'une vente aux enchères de tableaux, Zimmermann fait la connaissance de Tom Ripley, trafiquant de contrefaçons qui fait la navette entre New York et Hambourg. Ripley apprend que Zimmermann est très malade. Il l'apprend à son tour à un de ses contacts dans le milieu criminel, un Français qui s'appelle Minot. Minot va proposer à Zimmermann de commettre un meurtre à Paris, en contrepartie de quoi Zimmermann doit recevoir une importante somme d'argent qui lui permettrait d'assurer une certaine sécurité financière à sa femme dans le cas de sa mort prématurée des suites de la leucémie. Zimmermann finit par accepter, et à partir de ce moment-là les choses se compliquent...
Re: Rory et le cinéma
Tiens je ne me souviens plus si je l'ai déjà vu ce film !!!
__________________________________________
"It is in the shelter of each other that the people live". Irish proverb.
JLo- Messages : 38725
Date d'inscription : 15/02/2012
Re: Rory et le cinéma
Je l'ai regardé hier soir et c'est du tout bon. Bon c'est vrai que l'ambiance y est très noire, impression renforcée par les lieux du tournage. L'Allemagne des années 70 c'est pas très gaie.
Re: Rory et le cinéma
Ouais c'est sûr !!!Garby a écrit:L'Allemagne des années 70 c'est pas très gaie.
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JLo- Messages : 38725
Date d'inscription : 15/02/2012
Re: Rory et le cinéma
Toujours de Wim Wenders, Rory était fasciné et à la fois révulsé par le film/documentaire Nick's Movie/Lightning Over Water (1980) mettant en scène les derniers mois du réalisateur Nicholas Ray atteint d'un cancer incurable.
Synopsis: Avril 1979. Le cinéaste Wim Wenders se rend à New York chez le réalisateur Nicholas Ray. Atteint d'un cancer dont il mourra le 16 juin suivant, ce dernier souhaite faire un dernier film avec son ami. Ce long métrage est avant tout pour lui une forme de testament...
Dans le livre de Dan Muise, il y a un extrait où Rory parle de ce film et de l'effet qu'il a eu sur lui et de l'analogie qu'il perçoit dans le film de Wenders avec ses propres vidéos de lui sur scène:
Traduction:
"J'ai vu toutes ces images. C'est dangereux, je vous le dit. Lightning Over Water. Je l'ai vu. Normalement je ne regarde pas de film pendant la journée parce que c'est mauvais pour ma tête. Et je n'écoute pas plus de musique. Mais c'est un film lamentable. C'est très intéressant. J'aimais tellement "L'ami américain" et ça a dépassé les bornes avec ce film. Aussi les vieux trucs qui me concerne... maintenant je ne peux plus les regarder. Pendant un moment je pouvais pas regarder... des trucs où je n'aimais pas me voir. Je n'était pas bien. Mais le film en lui même est fantastique. Mais quelques extraits du dernier concert de Bonn sont très intéressants. C'est presque pas si différent de ce que Wenders a fait. Vous voyez ce que je veux dire ?"
A noter que Rory n'a pas vu le film de Wim Wenders au cinéma mais que c'est son ami Rudi Gerlach qui lui fera une copie de la vidéo du film à plusieurs reprises. Clairement un manque de discernement quand on sait à quel point Rory était tourmenté dans les 80's, ce film devait accroître encore plus son mal être.
Synopsis: Avril 1979. Le cinéaste Wim Wenders se rend à New York chez le réalisateur Nicholas Ray. Atteint d'un cancer dont il mourra le 16 juin suivant, ce dernier souhaite faire un dernier film avec son ami. Ce long métrage est avant tout pour lui une forme de testament...
Dans le livre de Dan Muise, il y a un extrait où Rory parle de ce film et de l'effet qu'il a eu sur lui et de l'analogie qu'il perçoit dans le film de Wenders avec ses propres vidéos de lui sur scène:
Traduction:
"J'ai vu toutes ces images. C'est dangereux, je vous le dit. Lightning Over Water. Je l'ai vu. Normalement je ne regarde pas de film pendant la journée parce que c'est mauvais pour ma tête. Et je n'écoute pas plus de musique. Mais c'est un film lamentable. C'est très intéressant. J'aimais tellement "L'ami américain" et ça a dépassé les bornes avec ce film. Aussi les vieux trucs qui me concerne... maintenant je ne peux plus les regarder. Pendant un moment je pouvais pas regarder... des trucs où je n'aimais pas me voir. Je n'était pas bien. Mais le film en lui même est fantastique. Mais quelques extraits du dernier concert de Bonn sont très intéressants. C'est presque pas si différent de ce que Wenders a fait. Vous voyez ce que je veux dire ?"
A noter que Rory n'a pas vu le film de Wim Wenders au cinéma mais que c'est son ami Rudi Gerlach qui lui fera une copie de la vidéo du film à plusieurs reprises. Clairement un manque de discernement quand on sait à quel point Rory était tourmenté dans les 80's, ce film devait accroître encore plus son mal être.
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