Rééditions 2012 (Sony Legacy)

Rory Gallagher/Deuce/Live In Europe/Blueprint/Tattoo/Irish Tour ’74 Sony BMG/Capo Music/Legacy ****

A shining light or a complicated shadow? Irish guitarist Rory Gallagher was unfair in finances and discourteous about songwriting credits. He was also portrayed as a solitary figure. Such traits contrasted with the image of a successful rock star whose ego was minimal, who was reserved and unobtrusive, who was utterly committed to the live rock show experience.

Simply put, Gallagher was a musician who wanted to be known as more than merely a personality. These re-releases prove yet again what a virtually overlooked figure he is.

His debut solo album, released just over 40 years ago, blends precision playing (has there ever been a better pinpoint guitarist?) and an awareness of light and shade. Tracks such as For the Last Time, Wave Myself Goodbye and Laundromat feature the kind of good-time bluster and subtlety that became his signature trademarks. Other solo albums followed in quick succession: Deuce (1971), Blueprint and Tattoo (both 1973). Each have amazing tunes, notably There’s a Light and Crest of a Wave (from Deuce ); Unmilitary Two-Step and Seventh Son of a Seventh Son (from Blueprint ); A Million Miles Away and Who’s that Coming? (from Tattoo ).

Also re-released are two live albums, Live in Europe (1972) and Irish Tour ’74 (1974), which are part “you-had- to-be-there” and part “so-good- you-don’t-need-to-be”. While the live albums consolidated Gallagher’s standing as a performer par excellence, time hasn’t been so kind to them – although anyone old and lucky enough to have witnessed his machine-gunning guitar antics and superlative acoustic blues might disagree. Through these reissues (each of which feature restored artwork, remastered mixes and sleeve notes from Gallagher’s tour manager brother, Donal) the music lives on, capturing many features of Gallagher’s music that his fans loved. The thing to remember about Gallagher is that he remained committed to the music, to the exclusion of pretty much everything else, including his personal happiness. No matter. The finest white blues guitarist of his generation? A one-man Led Zeppelin? You’d be hard pressed to argue against either claim. See rorygallagher. com

Olivier Nuc a écrit:Plus de quinze ans après la disparition du chanteur et guitariste irlandais, l'ensemble des disques qu'il publia entre 1970 et 1975 fait l'objet d'une soigneuse réédition.

L'histoire du rock est jonchée de personnages au destin ni assez tragique ni suffisamment retentissant pour en faire des légendes. On acclame les maîtres à la longévité et au rayonnement hors norme. On élève au rang de mythes des perdants magnifiques ayant laissé une promesse étincelante en guise de legs artistique. Ce faisant, on néglige le parcours d'honnêtes artisans.

Rory Gallagher était de ceux-là. Plus de quinze ans après la disparition prématurée de ce musicien plus que respectable, la réédition bienvenue de ses six premiers albums offre l'occasion de le réhabiliter. La postérité n'a été ni ingrate ni particulièrement bienveillante au sujet de ce chanteur et guitariste. Juste indifférente. Pourtant, pendant l'essentiel des années 1970, il connut un joli succès. En particulier en France, qui lui réserva le meilleur accueil jusqu'à son ultime concert à l'Olympia, à l'automne 1994.

Usé par une vie sacrifiée à la route et à ses tentations, l'homme décédait quelques mois plus tard, à l'âge de 48 ans seulement.

Aujourd'hui, après avoir été introuvable (sic), l'ensemble des disques qu'il publia entre 1970 et 1975 fait l'objet d'une soigneuse réédition. De Rory Gallagher, premier album solo après la fin du groupe Taste, à l'enregistrement en public d'Irish Tour, il effectua un sans-faute. Cette dernière référence figure régulièrement dans les classements des meilleurs albums live de l'histoire du rock. Exalté, fiévreux mais aussi précis et tranchant, ce disque offre un condensé de l'art de Gallagher: compositions simples mais efficaces, chant direct et jeu de guitare soigné.

Son seul tort fut peut-être de ne jamais jouer le jeu de la représentation. Vêtu d'une chemise à carreaux, les cheveux mi-longs, il n'incarna jamais le cliché de la rock star dans une époque où le glam faisait des ravages. Pourtant, son apport fut décisif pour la carrière de guitaristes comme The Edge (U2) ou Johnny Marr (The Smiths). Et un public fervent lui demeura fidèle jusqu'au bout. On se demande si un type de cette modestie survivrait à la férocité du milieu actuel de la musique, qui oblige chaque artiste à être maître de son marketing et de sa promotion. C'est ce qui rend l'écoute de ces chansons toujours si attachantes, plus de trente ans après leur apparition.

Réédition de six albums chez Sony Music.

vincent a écrit:le son est meilleur???

Garbage Man a écrit:J'ai loupé un épisode... de Eagle Rock, Donal et Daniel Gallagher sont passés à Sony ?

Chino a écrit:Ces rééditions 2012 seraient en digipack? Si c'est le cas, je me prendrai peut-être le remaster Irish Tour' 74 pour le coup (avec la tracklist de l'album original).

A l’occasion du 40ème anniversaire de carrière solo de ce guitariste légendaire, les 6 premiers albums de Rory Gallagher (4 albums studio et 2 albums live) sont remasterisés pour la première fois (sic), et réédités dans un packaging digipack.

Daniel Gallagher a écrit:"What better way to celebrate the 40th Anniversary of Rory Gallagher's solo career than with the release of his first six solo albums, re-mastered from the original 1/4 inch master tapes?”

The titles have all been re-mastered, use enhanced versions of the original release artwork with sleeve notes from, amongst others, Donal Gallagher, Rory’s brother and former tour manager."