Rory Gallagher (1971)
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Rory Gallagher (1971)
1. Laundromat - 4'38
2. Just the Smile - 3'41
3. I Fall Apart - 5'12
4. Wave Myself Goodbye - 3'30
5. Hands Up - 5'25
6. Sinner Boy - 5'04
7. For the Last Time - 6'35
8. It's You - 2'38
9. I'm Not Surprised - 3'37
10. Can't Believe It's True - 7'16
Bonus tracks de la réédition de 1999:
1. Gypsy Woman - 4'02
2. It Takes Time - 3'34
Après le split douloureux de Taste fin 70, Rory monte un trio avec le bassiste et le batteur du groupe Deep Joy, respectivement Gerry McAvoy et Wilgar Campbell.
Cette formation, la première mouture du Rory Gallagher Band, va rapidement entrer en studio (dès février 71) pour enregistrer ce qui va donner l’album éponyme.
Et ce premier album est magnifique : titres électriques, acoustiques, jeu en slide, en open tuning, harmonica et même saxophone, tout le savoir-faire de Rory est là, c’est un artiste mature, et il n’a que 23 ans!
Ses compositions sont inspirées, et la section rythmique (augmentée sur 2 morceaux par Vincent Crane, le pianiste du groupe Atomic Rooster dont le frère de Rory, Donal Gallagher, a été un temps le manager début 71) est efficace et sobre, Pourtant, Gerry n’a que 18 ans !
L’album commence fort, avec une excellente composition rock, Laundromat, dont les paroles renvoient à la période Taste. Avec son riff ravageur, ce titre va devenir un standard live (on le retrouvera d’ailleurs sur le Live In Europe.
Suit Just The Smile, superbe composition acoustique en open-tuning, très fine, une de mes préférées de l’album. La section rythmique est discrète, fine, pour un titre à la couleur folk celtique. Rory montre ici ses talents de guitariste acoustique, et il chante parfaitement.
I fall Apart est tout aussi fin et émouvant, c’est une superbe ballade, avec un solo tout en retenue et plein de feeling, montrant si besoin qu’il n’est pas juste une fine lame de la 6 cordes.
Retour à l’acoustique avec Wave Myself Goodbye, un blues joué en duo Guitare/Piano avec Vincent Crane. Ce dernier joue dans un style honky tonk, et cette compo aurait pu parfaitement s’intégrer dans un album des Stones.
L’album se poursuit avec Hands Up, que Rory jouait déjà avec Taste. Titre rock puissant, il démontre les qualités de soliste de Rory, qui joue un premier solo en accord avant de plomber un second solo fantastique. Wilgar Campbell est parfaitement à l’aise.
Autre titre que Rory jouait auparavant avec Taste : Sinner Boy (ce titre est d’ailleurs présent sur le Live at The Isle Of Wight de Taste, qui sortira en 72). Cette belle compo permet d’entendre Rory Gallagher à la slide, et il est incontestablement un des plus grands joueurs de slide de sa génération.
L’album se poursuit avec For The Last Time, qui évoque la séparation de Taste. Superbe blues, on en trouve une version encore supérieure dans le double CD BBC Sessions.
Plus léger, It’s You est un titre acoustique dans une veine country dans lequel Rory a overdubbé de la slide et dans lequel on entend pour la première fois de la mandoline, instrument qu’il utilisera souvent, notamment en concert.
Second duo avec Vincent Crane, I’m Not Surprised est un bon titre également.
L’album original se finissait avec Can’t Believe It’s True, magnifique composition, dont la couleur jazz est renforcée par l’utilisation du sax alto enregistré par Rory en overdub. Son solo de guitare est original et il se permet le luxe de jouer également un solo de sax, comme il l’avait fait sur On The Boards, le second (et dernier album) de Taste.
Les 2 bonus tracks ajoutés au Remaster sont excellents : Gypsy Woman est une reprise de son idole Muddy Waters, et sa reprise est superbe, brillante. Rory ne singe pas Muddy, il joue ce titre à la slide avec énormément de feeling, montrant qu’il a assimilé le Blues.
Après Muddy, c’est au tour du bluesman Otis Rush d’être repris par le groupe, avec le fameux It Takes Time, et là encore, Rory montre sa connaissance du Blues : à 23 ans, c’est un bluesman à part entière.
Ce premier album éponyme est donc un coup de maître : Rory dépasse ce qu’il a produit avec Taste, affirme sa personnalité et ses goûts musicaux et compose tous les titres, qui vont du blues au jazz en passant par la country et le folk. Un album indispensable.
Re: Rory Gallagher (1971)
Rory à propos de l'enregistrement de son premier album solo:
"It had a nice atmosphere…Not as hard or rocky as some of the Taste stuff, nor the later recordings either. A little tight sound–all live vocals and live lead guitar. Recorded very quietly with one little Fender amp and a twelve-inch speaker” (Harper 233)
Et c'est vrai qu'il est fin, délicat, un peu à la Led Zeppelin III. Une superbe carte de visite pour la suite.
A noter que l'album a été produit par Rory lui-même (à la différence des albums de Taste, produits par Tony Colton), et enregistré rapidement, essentiellement en février 1971 au Studio Advision, par Eddie (Eddy) Offord (qui avait déjà avec Rory et Taste pour l'album "On The Boards").
Un récapitulatif des activités d'Eddie Offord:
http://www.discogs.com/artist/Eddy+Offord
Une page sur le studio Advision:
http://www.brain-salad-surgery.de/advision_studios.html
L'album est sorti sur le label Polydor, et sur Atco (Atlantic) aux USA.
"It had a nice atmosphere…Not as hard or rocky as some of the Taste stuff, nor the later recordings either. A little tight sound–all live vocals and live lead guitar. Recorded very quietly with one little Fender amp and a twelve-inch speaker” (Harper 233)
Et c'est vrai qu'il est fin, délicat, un peu à la Led Zeppelin III. Une superbe carte de visite pour la suite.
A noter que l'album a été produit par Rory lui-même (à la différence des albums de Taste, produits par Tony Colton), et enregistré rapidement, essentiellement en février 1971 au Studio Advision, par Eddie (Eddy) Offord (qui avait déjà avec Rory et Taste pour l'album "On The Boards").
Un récapitulatif des activités d'Eddie Offord:
http://www.discogs.com/artist/Eddy+Offord
Une page sur le studio Advision:
http://www.brain-salad-surgery.de/advision_studios.html
L'album est sorti sur le label Polydor, et sur Atco (Atlantic) aux USA.
Dernière édition par Chino le Sam 01 Jan 2011, 12:16, édité 1 fois
Re: Rory Gallagher (1971)
Avant le recrutement définitif de Gerry McAvoy et de Wilgar Campbell, Rory a auditionné plusieurs batteurs et bassistes, dont semble-t-il le batteur irlandais Gerry McAlduff, le bassiste irlandais Rob Strong (http://www.irish-showbands.com/Bands/robstrong.htm), ainsi que... Noel Redding et Mitch Mitchell!
J'ai fait des recherches de mon côté, et Rory semble avoir traîné avec Mitch (tous les deux ont participé aux London Sessions de Muddy Waters en décembre 1971).
Rory: I still play like drums, bass and guitar and then have keyboards and harmonica as extra things. And Jim [Leverton, de Fat Mattress] is a very fine player, he plays a good guitar, too. I`ve known him for years and bumped into him because I hung out with Mitch Mitchell a lot.
Ceci dit, en 1971, Mitch jouait avec Jack Bruce et Larry Coryell (cf le live à Nice en juillet 71); quant à Noel, Rory ne dit pas l'avoir rencontré ailleurs que dans Fat Mattress et ensuite en Irlande (où Noel vivait):
Rory: "FAT MATTRESS supported TASTE on their one and only tour of Europe. I saw Noel Redding once in a while because he lives in County Cork in Ireland."
http://www.rory.de/twelker.html
J'ai fait des recherches de mon côté, et Rory semble avoir traîné avec Mitch (tous les deux ont participé aux London Sessions de Muddy Waters en décembre 1971).
Rory: I still play like drums, bass and guitar and then have keyboards and harmonica as extra things. And Jim [Leverton, de Fat Mattress] is a very fine player, he plays a good guitar, too. I`ve known him for years and bumped into him because I hung out with Mitch Mitchell a lot.
Ceci dit, en 1971, Mitch jouait avec Jack Bruce et Larry Coryell (cf le live à Nice en juillet 71); quant à Noel, Rory ne dit pas l'avoir rencontré ailleurs que dans Fat Mattress et ensuite en Irlande (où Noel vivait):
Rory: "FAT MATTRESS supported TASTE on their one and only tour of Europe. I saw Noel Redding once in a while because he lives in County Cork in Ireland."
http://www.rory.de/twelker.html
Dernière édition par Chino le Mer 21 Juil 2010, 16:03, édité 1 fois
Re: Rory Gallagher (1971)
La pochette du LP fut réalisée par le photographe Mick Rock pour le collectif HIPGNOSIS.
HIPGNOSIS est le nom d'un collectif de graphisme britannique formé en 1968. Ils réalisent des créations artistiques (photographies, illustrations...). Ils ont acquis une notoriété internationale grâce à la création de pochettes d'albums novatrices pour des groupes de rock progressif au cours des années 1970, notamment Pink Floyd, Genesis et Led Zeppelin.
Hipgnosis est à l'origine composé de Storm Thorgerson, Aubrey Powell et Peter Christopherson. Le collectif se sépare en 1983, mais Thorgerson continuera à travailler pour Pink Floyd sur les pochettes d'albums.
La pochette de "A Saucerful of Secrets" fut la première création de Hipgnosis.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hipgnosis
HIPGNOSIS est le nom d'un collectif de graphisme britannique formé en 1968. Ils réalisent des créations artistiques (photographies, illustrations...). Ils ont acquis une notoriété internationale grâce à la création de pochettes d'albums novatrices pour des groupes de rock progressif au cours des années 1970, notamment Pink Floyd, Genesis et Led Zeppelin.
Hipgnosis est à l'origine composé de Storm Thorgerson, Aubrey Powell et Peter Christopherson. Le collectif se sépare en 1983, mais Thorgerson continuera à travailler pour Pink Floyd sur les pochettes d'albums.
La pochette de "A Saucerful of Secrets" fut la première création de Hipgnosis.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hipgnosis
Re: Rory Gallagher (1971)
Invité de l'album, Vincent Crane, le pianiste du groupe Atomic Rooster:
C'est en 1969 que Vincent Crane (claviers) et Carl Palmer (batterie), membres du Crazy World of Arthur Brown décident de quitter ce groupe pour fonder Atomic Rooster. Ils sont rejoints en 1970 par le bassiste Nick Graham.
Début 1970 sort le premier album Atomic Roooster (avec 3 "o") qui obtient un succès commercial relatif mais étonnant. A peine l'album sorti, Nick Graham quitte le groupe et est remplacé par John Du Cann, guitariste d'Andromeda. Nick Graham aura été le seul bassiste que le groupe ait jamais eu.
En juin 1970 Carl Palmer quitte le groupe et s'en va former Emerson, Lake & Palmer. Il est remplacé par Paul Hammond et le deuxième album, Death Walks Behind You qui sort en septembre 1970, ne compte déjà plus que Vincent Crane comme membre original.
Pour la sortie du troisième album, In Hearing of Atomic Rooster en 1971, le trio s'est adjoint un chanteur, Peter French, qui rejoindra quelques mois plus tard Cactus. Fin 1971 John Du Cann et Paul Hammond quittent eux aussi Atomic Rooster pour former Hard Stuff.
En 1972, c'est un nouveau groupe qui enregistre le quatrième album Made in England. Le groupe est alors composé, en plus de Vincent Crane, de Chris Farlowe (voix), Steve Bolton (guitare) et Ric Parnell (batterie). Fin de cette année-là Steve Bolton quitte le groupe et est remplacé par John Goodsall (sous le pseudonyme de John Mandala). Cette dernière formation enregistre en 1973 le cinquième album Nice 'n' Greasy.
Fin 1974 Vincent Crane se sépare une nouvelle fois de ses musiciens et décide de mettre fin au groupe en février 1975.
En 1980 Vincent Crane et John Du Cann décident de reformer Atomic Rooster. Ils s'adjoignent le batteur Preston Heyman et enregistrent l'album Atomic Rooster qui sort la même année. Peu de temps après la sortie de l'album, Preston Heyman est remplacé par le revenant Paul Hammond. En 1981 John Du Cann quitte définitivement le groupe et est remplacé par Bernie Tormé. Headline News sort en 1983 avec différents guitaristes (Bernie Tormé, David Gilmour, John Mizarolli). Vincent Crane dissout définitivement le groupe en 1984, et meurt en 1989.
Le site:
http://atomic-rooster.com/
C'est en 1969 que Vincent Crane (claviers) et Carl Palmer (batterie), membres du Crazy World of Arthur Brown décident de quitter ce groupe pour fonder Atomic Rooster. Ils sont rejoints en 1970 par le bassiste Nick Graham.
Début 1970 sort le premier album Atomic Roooster (avec 3 "o") qui obtient un succès commercial relatif mais étonnant. A peine l'album sorti, Nick Graham quitte le groupe et est remplacé par John Du Cann, guitariste d'Andromeda. Nick Graham aura été le seul bassiste que le groupe ait jamais eu.
En juin 1970 Carl Palmer quitte le groupe et s'en va former Emerson, Lake & Palmer. Il est remplacé par Paul Hammond et le deuxième album, Death Walks Behind You qui sort en septembre 1970, ne compte déjà plus que Vincent Crane comme membre original.
Pour la sortie du troisième album, In Hearing of Atomic Rooster en 1971, le trio s'est adjoint un chanteur, Peter French, qui rejoindra quelques mois plus tard Cactus. Fin 1971 John Du Cann et Paul Hammond quittent eux aussi Atomic Rooster pour former Hard Stuff.
En 1972, c'est un nouveau groupe qui enregistre le quatrième album Made in England. Le groupe est alors composé, en plus de Vincent Crane, de Chris Farlowe (voix), Steve Bolton (guitare) et Ric Parnell (batterie). Fin de cette année-là Steve Bolton quitte le groupe et est remplacé par John Goodsall (sous le pseudonyme de John Mandala). Cette dernière formation enregistre en 1973 le cinquième album Nice 'n' Greasy.
Fin 1974 Vincent Crane se sépare une nouvelle fois de ses musiciens et décide de mettre fin au groupe en février 1975.
En 1980 Vincent Crane et John Du Cann décident de reformer Atomic Rooster. Ils s'adjoignent le batteur Preston Heyman et enregistrent l'album Atomic Rooster qui sort la même année. Peu de temps après la sortie de l'album, Preston Heyman est remplacé par le revenant Paul Hammond. En 1981 John Du Cann quitte définitivement le groupe et est remplacé par Bernie Tormé. Headline News sort en 1983 avec différents guitaristes (Bernie Tormé, David Gilmour, John Mizarolli). Vincent Crane dissout définitivement le groupe en 1984, et meurt en 1989.
Le site:
http://atomic-rooster.com/
Re: Rory Gallagher (1971)
Une chronique realisée par Roy Shipston (visiblement un nostalgique de Taste) et publiée le 17 avril 1971 dans "Disc & Music Echo", dans laquelle Rory parle de chaque titres:
http://www.roryon.com/track298.html
http://www.roryon.com/track298.html
Re: Rory Gallagher (1971)
Oui, et pourtant Rory a enregistré sur un petit ampli Fender.jack17 a écrit:Bon ce 1er album en solo de Rory!
on sent un artiste qui s'applique énormément sur ses plans de guitare, c'est propre avec un très bon son... a écouter a volume bien fort.
Exactement, j'ai eu la même impression, sur "Just A Smile" notamment.jack17 a écrit:les titres acoustique sont assez "intimiste", petit côté Led Zep III sur certains titres.
Oui, c'était un excellent chanteur, et il chante très bien sur ce premier album.jack17 a écrit:& ce que j'aime bien chez Rory c'est sa voix , une bonne voix chaude pour un guitariste & qui colle bien a son style de musique.
C'est un de mes albums préférés de Rory.
Tout a été enregistré live, même la voix, en seulement quelques prises (les premières étaient d'ailleurs souvent celles qui étaient retenues). Il y a seulement quelques overdubs (de guitare ou de percus), mais l'album (comme le suivant d'ailleurs) a été enregistré très rapidement.
Rory voulait enregistrer de cette façon là, comme en live, de façon très spontanée. c'est seulement à partir d'"Against The Grain" qu'il a évolué dans sa conception de la production d'un album studio, et de commencer à utiliser réellement les potentialités du studio (overdubbing de la voix, enregistrement de la la batterie en cabine etc).
Pour m aprt, j'adore ce premier album, qu itranche avec les productions de taste (alors que Rory jouait dans taste 6 mois avant l'enregistremetn de ce premier album!).
j'aime la finesse, la variété, la maturité de cet album, qui est l'oeuvre d'une superbe guitariste mais aussi celle d'un songwriter accompli.
Re: Rory Gallagher (1971)
voilà un album que j'ai ré-écouté hier soir, cela faisait bien 10 années que je ne me l'avais pas remis entre les oreilles... que dire si non que c'est un album qui n'a rien perdu de son charme, de sa pertinence blues, tout bonnement l'un des plus beau album de cette période tout genres confondus.
un climat bluesy, "celtique" même très intime je trouve, on sent par delà la musique, les compositions qui sont toutes merveilleuses, une très grande proximité avec l'artiste... voilà, c'est difficilement définissable ..
un grand, très grand album !!
un climat bluesy, "celtique" même très intime je trouve, on sent par delà la musique, les compositions qui sont toutes merveilleuses, une très grande proximité avec l'artiste... voilà, c'est difficilement définissable ..
un grand, très grand album !!
Sly- Messages : 11621
Date d'inscription : 15/05/2010
Re: Rory Gallagher (1971)
Oui, j'aime beaucoup cet album moi aussi, un de mes préférés de Rory, avec un feeling comparable au Led Zeppelin III (cf. "Just A Smile").sylvain- a écrit:voilà un album que j'ai ré-écouté hier soir, cela faisait bien 10 années que je ne me l'avais pas remis entre les oreilles... que dire si non que c'est un album qui n'a rien perdu de son charme, de sa pertinence blues, tout bonnement l'un des plus beau album de cette période tout genres confondus.
un climat bluesy, "celtique" même très intime je trouve, on sent par delà la musique, les compositions qui sont toutes merveilleuses, une très grande proximité avec l'artiste... voilà, c'est difficilement définissable ..
un grand, très grand album !!
Avec cet album, Rory dit définitivement adieu au hard-rock jazzy de Taste: il s'est émancipé et fait la musique qu'il a envie de faire, et rassemble dans cet album toutes ses passions musicales. Et pour ma part, c'est une excellente nouvelle!
Re: Rory Gallagher (1971)
Un single promotionnel qui comprend "Just The Smile", "It's You" et "Sinner Boy":
Re: Rory Gallagher (1971)
cet album a toujours été pour moi une grosse claque.Fin, inspiré et intimiste voire "timide" à travers sa musique , Rory y est superbe!
J'adooore entre autre i fall apart!
J'adooore entre autre i fall apart!
beck-bolin- Messages : 1993
Date d'inscription : 08/06/2010
Age : 48
Re: Rory Gallagher (1971)
Parei, c'est la grande classe. Rory rompt avec Taste de la plus belle des manières.beck-bolin a écrit:cet album a toujours été pour moi une grosse claque.Fin, inspiré et intimiste voire "timide" à travers sa musique , Rory y est superbe!
J'adooore entre autre i fall apart!
Re: Rory Gallagher (1971)
Quel album !!!
Je suis en train d'écrire ma chronique de ce premier opus sur mon blog pour marquer le coup. Je posterais le lien quand j'aurais fini.
Je suis en train d'écrire ma chronique de ce premier opus sur mon blog pour marquer le coup. Je posterais le lien quand j'aurais fini.
Re: Rory Gallagher (1971)
Excellete chronique, tant sur la forme que sur le fond, à laquelle je souscris totalement.Garbage Man a écrit:Comme promis:
http://bluesyrootsandfruits.blogspot.com/2010/06/rory-gallagher-1971.html
Bravo Garbage!
Re: Rory Gallagher (1971)
Une couverture de mag montrant Rory en studio durant l'enregistrement de son premier album solo:
Re: Rory Gallagher (1971)
Coooooollll ça!
Tontonjimi- Messages : 17965
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 51
Re: Rory Gallagher (1971)
Merci Chichi
Tontonjimi- Messages : 17965
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Age : 51
Re: Rory Gallagher (1971)
Une chronique (en anglais):
Did anybody make a big point of Rory Gallagher, Irish bluesman-de-force, going solo? Probably not. After all, Taste was Rory, and Rory was Taste, and they didn't have a huge lot of fans even during their heyday. The important thing here is: Rory Gallagher, Irish bluesman-de-force, never made a big point of people not making a big point out of his going solo. "I don't give a damn" is written all over his career, and on this particular album in particular.
Rory Gallagher, I suppose, can be called "blues-rock", but I'm a bit reluctant to use the term. These days, every mention of the term "blues-rock" seems to bring to mind visions of a scruffy, unshaved guy with a raspy voice singing 'I woke up this morning, my baby was gone' about as nonchalantly as if said event occurred to him every morning and then proceeding to wank on his Gibson or Fender for seven minutes before telling us said information again so we do not forget to empathize. Then we call the event "cherishing the tradition" and the scruffy guy "saviour of the good old music" and proceed to listen to approximately fifty thousand more guys that sound exactly like him.
However, this Irish gentleman ain't just a scruffy guy. During his Taste years, Mr Gallagher had seriously nurtured, bred, and solidified his songwriting skills, and his debut album, while definitely written from inside the safe womb of the blues-rock pattern, doesn't just replay the same tired 4/4 beats over and over again - there's a lot of individuality on here, and a lot of unique appeal. One interesting thing is that Rory never really rips off anybody - not to my knowledge, at least, or if he does, he digs really deep to extract his rip-offs from. Unlike, for instance, Peter Green's Fleetwood Mac circa 1967-68, he builds on the legacy of the great bluesmasters rather than directly pillages it, and as a result - cool, creative, and occasionally complex melodies abound on here!
Okay, not all of them are particularly great. You do have to get in the spirit, and some of this stuff warrants relistening, but (re)listening to Rory Gallagher is never a tiring process. You know when you have to relisten to, I dunno, oh, a Grand Funk Railroad album over and over again? Now that's tiring business for you, especially if there's a couple eight-minute "soulful" statements about Jesus, overpopulation, or commie infiltration thrown in the mix. Because the vibes aren't positive there. They pretend to be, but they're thick, bloated, and dumb. This can't be positive. Rory Gallagher is subtle, humble, and clever. You can't really hate this album unless you're a reeeeeeeally mean motherfucker. At least, I hope so.
"Individual" is the key word here - this is clearly the work of one creative and artistic unit of a guy, even if he does have a backing band. The songs are all dark and depressing (for the most part), just as expected from a blues-rock record, but they're all dark and depressing in a distinctly "European" kind of way - with ironic light-philosophic lyrics, nearly free of sexual problems, and above all, a lot of hard-rockin' drive that the ancient blues masters wouldn't have appreciated (why? because there was no hard rock in their times. It took me some time to figure it out, though). Not that Rory Gallagher is a particularly hard rocking album - on the contrary, it can sound rather tame compared with Rory's subsequent output, not to mention live renditions of the same tunes - but it certainly boasts a dirty, sloppy (intentionally sloppy, of course) sound to save it from sterility.
Of course, what with all the depressing, yet amazingly romantic atmosphere ("romantic" in its initial meaning - concerning loneliness, isolation and artsiness, not "romantic" in the 'Let Me Put My Love Into You' sense, you gotta understand), there is a serious percentage of filler on here, because, for Chrissake, if you want to stay within the roots-rock pattern and yet deliver the goodies endlessly, you'll have to be a John Fogerty, and there's only one in this world. Still, even Mr Fogerty had rarely, or never, penned anything as depressing and heart-gripping as the epic number 'I Fall Apart', a soft, pleading ballad that slowly grows towards a series of magnificent instrumental climaxes that are no Yes when it comes to professionalism, but easily demonstrate that Mr Rory Gallagher is a proud and patented owner of a bleeding heart; how else could you reach such an overemotional state of mind? The guitar symphony at the end is breathtaking in its own minor way, and fully compensates for any uncomfortable situations should they arise with any of the other songs.
Among the other highlights we should mention the opening raunchy rocker 'Laundromat', based around a riff that bears an uncanny similarity to Taste's 'Same Old Story' and featuring curious lyrics. (I mean, not often will you encounter a hardcore blues-rocker beginning a song with 'What do you think of that?/I'm sleeping down at the laundromat!'. No, but really). As for the slide masterpiece 'Sinner Boy', as far as I know, it was supposed to be recorded for the next Taste album; the guys were performing the number at the Isle of Wight festival. (In fact, its inclusion into the movie and Rory's frantic slide solos there was what got me into the band in the first place). As is usual with Rory, this here version is slightly inferior to the Taste's live take on it, but it still presents him as one of good old Britain's most entertaining 'sliders'. I'm a big sucker for great slide guitar, especially when the "slide" aspect of it is properly emphasized - and Rory's technique and passion are impeccable.
The album weakens a bit towards the end, where Rory has to rely on more electric piano and even brass to hold up the entertainment factor, but on the other hand, it gets more diverse. The seven-minute monster 'Can't Believe It's You' seriously digs into jazz territory, and not just because of the brass section and the closing sax solo - some of the lines played by Rory here are quite jazzy in nature. 'It's You' brings us to the country, which isn't really Rory's prime domain, but it's still interesting to see him try his own independent variation on country themes; the very fact that he's not a professional Nashville goer actually helps him be more convincing. And on 'Hands Up', a fast piece of boogie, he seems to be soloing against the melody, bringing in a curious note of dissonance and for a minute or two almost carrying us into free jazz territory.
The funny thing is that the two most "generic" tunes on my CD edition actually happen to be bonus tracks - covers of Muddy Waters' 'Gypsy Queen' and Otis Rush' 'It Takes Time'. They're well performed (especially the second one), but if this kind of material happened to constitute the bulk of the main album, chances are I'd never even think about reviewing it. Unlike Eric Clapton, who had (still has) a knack for taking blues classics and making them his own, Rory had always been more successful with self-penned stuff. When he's doing 'Gypsy Queen', he's doing somebody else's 'Gypsy Queen'; it's good to hear if you're sipping your beer at the bar, but not elsewhere. When he's doing 'I Fall Apart', though, he IS falling apart! In the good sense, that is.
SOURCE: http://starling.rinet.ru/music/rory.htm#Gallagher
Did anybody make a big point of Rory Gallagher, Irish bluesman-de-force, going solo? Probably not. After all, Taste was Rory, and Rory was Taste, and they didn't have a huge lot of fans even during their heyday. The important thing here is: Rory Gallagher, Irish bluesman-de-force, never made a big point of people not making a big point out of his going solo. "I don't give a damn" is written all over his career, and on this particular album in particular.
Rory Gallagher, I suppose, can be called "blues-rock", but I'm a bit reluctant to use the term. These days, every mention of the term "blues-rock" seems to bring to mind visions of a scruffy, unshaved guy with a raspy voice singing 'I woke up this morning, my baby was gone' about as nonchalantly as if said event occurred to him every morning and then proceeding to wank on his Gibson or Fender for seven minutes before telling us said information again so we do not forget to empathize. Then we call the event "cherishing the tradition" and the scruffy guy "saviour of the good old music" and proceed to listen to approximately fifty thousand more guys that sound exactly like him.
However, this Irish gentleman ain't just a scruffy guy. During his Taste years, Mr Gallagher had seriously nurtured, bred, and solidified his songwriting skills, and his debut album, while definitely written from inside the safe womb of the blues-rock pattern, doesn't just replay the same tired 4/4 beats over and over again - there's a lot of individuality on here, and a lot of unique appeal. One interesting thing is that Rory never really rips off anybody - not to my knowledge, at least, or if he does, he digs really deep to extract his rip-offs from. Unlike, for instance, Peter Green's Fleetwood Mac circa 1967-68, he builds on the legacy of the great bluesmasters rather than directly pillages it, and as a result - cool, creative, and occasionally complex melodies abound on here!
Okay, not all of them are particularly great. You do have to get in the spirit, and some of this stuff warrants relistening, but (re)listening to Rory Gallagher is never a tiring process. You know when you have to relisten to, I dunno, oh, a Grand Funk Railroad album over and over again? Now that's tiring business for you, especially if there's a couple eight-minute "soulful" statements about Jesus, overpopulation, or commie infiltration thrown in the mix. Because the vibes aren't positive there. They pretend to be, but they're thick, bloated, and dumb. This can't be positive. Rory Gallagher is subtle, humble, and clever. You can't really hate this album unless you're a reeeeeeeally mean motherfucker. At least, I hope so.
"Individual" is the key word here - this is clearly the work of one creative and artistic unit of a guy, even if he does have a backing band. The songs are all dark and depressing (for the most part), just as expected from a blues-rock record, but they're all dark and depressing in a distinctly "European" kind of way - with ironic light-philosophic lyrics, nearly free of sexual problems, and above all, a lot of hard-rockin' drive that the ancient blues masters wouldn't have appreciated (why? because there was no hard rock in their times. It took me some time to figure it out, though). Not that Rory Gallagher is a particularly hard rocking album - on the contrary, it can sound rather tame compared with Rory's subsequent output, not to mention live renditions of the same tunes - but it certainly boasts a dirty, sloppy (intentionally sloppy, of course) sound to save it from sterility.
Of course, what with all the depressing, yet amazingly romantic atmosphere ("romantic" in its initial meaning - concerning loneliness, isolation and artsiness, not "romantic" in the 'Let Me Put My Love Into You' sense, you gotta understand), there is a serious percentage of filler on here, because, for Chrissake, if you want to stay within the roots-rock pattern and yet deliver the goodies endlessly, you'll have to be a John Fogerty, and there's only one in this world. Still, even Mr Fogerty had rarely, or never, penned anything as depressing and heart-gripping as the epic number 'I Fall Apart', a soft, pleading ballad that slowly grows towards a series of magnificent instrumental climaxes that are no Yes when it comes to professionalism, but easily demonstrate that Mr Rory Gallagher is a proud and patented owner of a bleeding heart; how else could you reach such an overemotional state of mind? The guitar symphony at the end is breathtaking in its own minor way, and fully compensates for any uncomfortable situations should they arise with any of the other songs.
Among the other highlights we should mention the opening raunchy rocker 'Laundromat', based around a riff that bears an uncanny similarity to Taste's 'Same Old Story' and featuring curious lyrics. (I mean, not often will you encounter a hardcore blues-rocker beginning a song with 'What do you think of that?/I'm sleeping down at the laundromat!'. No, but really). As for the slide masterpiece 'Sinner Boy', as far as I know, it was supposed to be recorded for the next Taste album; the guys were performing the number at the Isle of Wight festival. (In fact, its inclusion into the movie and Rory's frantic slide solos there was what got me into the band in the first place). As is usual with Rory, this here version is slightly inferior to the Taste's live take on it, but it still presents him as one of good old Britain's most entertaining 'sliders'. I'm a big sucker for great slide guitar, especially when the "slide" aspect of it is properly emphasized - and Rory's technique and passion are impeccable.
The album weakens a bit towards the end, where Rory has to rely on more electric piano and even brass to hold up the entertainment factor, but on the other hand, it gets more diverse. The seven-minute monster 'Can't Believe It's You' seriously digs into jazz territory, and not just because of the brass section and the closing sax solo - some of the lines played by Rory here are quite jazzy in nature. 'It's You' brings us to the country, which isn't really Rory's prime domain, but it's still interesting to see him try his own independent variation on country themes; the very fact that he's not a professional Nashville goer actually helps him be more convincing. And on 'Hands Up', a fast piece of boogie, he seems to be soloing against the melody, bringing in a curious note of dissonance and for a minute or two almost carrying us into free jazz territory.
The funny thing is that the two most "generic" tunes on my CD edition actually happen to be bonus tracks - covers of Muddy Waters' 'Gypsy Queen' and Otis Rush' 'It Takes Time'. They're well performed (especially the second one), but if this kind of material happened to constitute the bulk of the main album, chances are I'd never even think about reviewing it. Unlike Eric Clapton, who had (still has) a knack for taking blues classics and making them his own, Rory had always been more successful with self-penned stuff. When he's doing 'Gypsy Queen', he's doing somebody else's 'Gypsy Queen'; it's good to hear if you're sipping your beer at the bar, but not elsewhere. When he's doing 'I Fall Apart', though, he IS falling apart! In the good sense, that is.
SOURCE: http://starling.rinet.ru/music/rory.htm#Gallagher
Re: Rory Gallagher (1971)
Chino a écrit:Une couverture de mag montrant Rory en studio durant l'enregistrement de son premier album solo:
Chino a écrit:
En voilà d'autres:
Chino a écrit:Autre photo prise sans doute lors de l'enregistrement du 1er album solo:
Et encore une autre:
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